14th 2005f October, 2005

Une équipe qui ne casse pas des briques – quoi que.

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Parfois les Gaulois veulent copier les romains. Alors pour essayer de résister – mollement - à Iso-9-X ils ont créé un triumvirat. Un triumvirat, c’est une marque de café. En tout cas, à défaut d’avoir du grain à moudre, ils ne lâchent pas la machine qui le fait à leur place.
Un jour, un triumvirat composé de Janus Brutus, de Grand-Bleux et de Follitus (qui contrairement à son nom en a deux comme tout le monde) devisait gaiement à la machine à café.

Le temps passait, et passaient aussi les Ibères chargées de nettoyage du sol. Lesquelles, sévèrement informées que le bureau de Follitus contenait des secrets propres à renverser l’empire, l’ont soigneusement verrouillé à clef.

Ce qui fait que quand Follitus voulut regagner ses pénates, plus de clefs de son char, plus de clefs de sa domus. Mais nos gaulois n’étaient pas du genre à se laisser enfermer. Fin connaisseurs d’Asterix, il sont commencé par hurler devant la porte « attention on sort ». Un légionnaire se serait peut être laissé impressionner, mais une serrure, elle en a vu d’autres.

Cette brave serrure, ce qui la faisait surtout rire, c’est les couillons qui se baissaient pour se mettre à la hauteur de son trou pour essayer de guigner les secrets de Follitus. Un jour se disait-elle, il faudra quand même que je leur dise qu’on ne regarde pas par le trou de la serrure quand la porte est en verre.

Nos gaulois donc ne sachant pas comment rentrer dans le bureau de Follitus pour lui rendre ses clefs, se sont dit … Nous allons passer par la cheminée … Ils sont comme ça, dans cette échoppe là, ils croient un peu au père Noêl.
Constatant, grâce à la perspicacité de Grand-Bleux, qui est aussi bon dans les profondeurs que dans les altitudes qu’il n’y avait pas de cheminée, ils ont proposé d’en construire une. Follitus s’est un peu énervé parce que le coup des trucs qui nécessitent des dépenses nouvelles et imprévues, il n’aime pas beaucoup.

Alors en désespoir de cause, ils se sont résolus à casser le mur du bureau. Bon, un petit trou, pas un énorme. Evidemment l’un a essayé de passer la tête. Mais depuis quelques mois, il avait pris une telle grosse tête qu’il n’a fait qu’agrandir le trou.
Et puis une fois ce forfait accompli, ils ont pu rentrer chez eux tranquillement, raconter à Madame qu’ils étaient débordés de boulot, comme après chaque pot qui s’éternise, après chaque bordée non professionnelle ou après chaque tentative de rapt de Sabines fraiches.

Le lendemain, on aurait pu s’attendre à ce que ça râle un peu dans les couloirs. Destruction de matériel gaulois, ça peut finir aux galères.

Mais lorsque ils ont dit a Iso-9-X que en fait c’était de sa faute, vu qu’à la lecture de sa dernière note de service, ils n’avaient pas pu s’empêcher de se taper la tête contre les murs, ce dernier a préféré classer le tout en accident de travail.


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