11th 2005f October, 2005

Les goûteurs de Juno-Beachix.

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Ils étaient prudents, les empereurs romains. Des fois qu’on cherche à les empoisonner, ce qui arrivait souvent. Par prudence, ils faisaient goûter TOUS leurs plats par des esclaves spécialement désignés. Le métier de goûteur était une position très très honorifique. Mais un peu dangereuse aussi.

Juno-Beach-ix, lui aussi, a décidé d’être prudent. Bien sûr il n’a pas peur d’être empoisonné, puisque il me mange que quelques légumes à l’eau et du bout des lèvres. Et encore, pas tous les légumes. Il a horreur des naves. C’est depuis que le cuisinier avait voulu faire joli et avait sculpté les naves. Juno s’est assis devant son assiette et a cru qu’on avait décapité tout le comité de direction. Il paraît aussi qu’après une visite dans un des villages récemment occupés, du côté du mont Thonon, il n’aime plus non plus les tomates … allez savoir pourquoi.

Non, Juno, en fait, la seule chose qui l’empoisonne vraiment, ce sont les plannings interminables. Ca doit être pour ça qu’il s’efforce toujours d’y arriver à l’heure prévue de la fin. Résultat, Cégétix qui continue à penser que la reformulation l’aide à passer pour intelligent se sent obligé de tout recommencer au début. Ca a au moins un mérite, comme ça il n’y a pas que Juno qui s’empoisonne.

Ce dont Juno a vraiment peur, en fait c’est de ses longs voyages d’étude à l’autre bout du monde. Vous ne voyez pas qu’il tombe un jour sur une chambre - pardon une suite de luxe – qui ne soit qu’un tout petit peu plus luxueuse que celle des autres … Un véritable affront à son ego. C’est pourquoi il envoie en général une esclave deux ou trois jours avant tester son lit et sa suite. Comme ça, il est rassuré.

C’est Cégétix qui enrage, parce que c’est souvent sa propre esclave qui s’y colle. Et Cégétix, lui, il aimerait bien partir tester les lits de chef avec son esclave. Mais voilà, y’a Iélosubmarine – avec sa distinction de poissonnière - qui veille.

L’avantage, quand même pour Juno, c’est que ça confirme son statut de grand chef, à deux porteuses. L’une qui part devant faire le lit, l’autre qui passe derrière, et qui règle avec le silex de crédit du village. Faut ce qu’il faux (du verbe faucher).


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