Les Plik et Plonk de Swisscommunity, alias Petero Koerber et Roland Isler, continuent de vomir leur haine de tout ce qui ne pense pas comme eux. Cela fait du monde ..

Ces derniers jours, ils ont même monté un numéro de duettistes débatteurs assez drôle. L'un vomit sa haine, sans se gêner d'ailleurs pour se répandre sur  le soussigné, avec d'autant plus de courage qu'il s'est assuré préalablement que je ne pourrai lui répondre dans les pages de Swisscommunity où règne la censure mais pas le droit de réponse, et espère que je n'en serai pas non plus informé (raté, je n'ai pas que les mérou comme entourage mon vieux..) .  L'autre, habitué de la claque servile, applaudit au fond en se réjouissant que les gargouillis du premier soient "prononcés par quelqu'un qui n'est pas directement lié à l'OSE". 

Sacrés comiques, va .. Le Roland qui reconnait en creux ce que nous disions dans nos chroniques précédentes, à savoir que à part chez les "directement liés à l'OSE" on ne trouve pas grand monde pour défendre le système actuel.

Quand au Petero, c'est bien triste qu'il préfère s'agiter à faire censurer  ce qui est posté au lieu de se donner la peine de le lire et d'essayer de comprendre.

Contrairement à ce qu'il croit, Suisse Magazine , afin d'assurer son indépendance, ne revendique et ne reçoit aucune subvention fédérale. C'est comme cela qu'on fait de la presse libre. Presse libre est un concept qui échappe complètement à Petero et Roland, on le sait.

Cela permet à Suisse Magazine de dire ce qu'il veut quand il veut, et pas, comme le font la Revue Suisse ou Swisscommunity, par exemple, de devoir sur ordre ferrailler contre ECOPOP, en le faisant d'ailleurs tellement mal que le DFAE en est réduit à corriger les âneries publiées. La servitude du valet n'est pas un garant de son efficacité. Ou pour rester dans le canin, on peut être "la voix de son maître" et aboyer à tort et à travers. 

Mais ce qu'ils ignorent faute de l'avoir lu avant de s'essuyer les bottes ferrées dessus, c'est que si la Revue Suisse existe aujourd'hui, c'est parce que en son temps Suisse Magazine a accepté un mandat du DFAE de rédiger, sur le modèle de ce qui s'appelait le Messager Suisse, repris par Suisse Magazine,  une version internationale qui a été ensuite diffusée par l'OSE dans le monde. Mais bon, que les deux marrants dont l'univers de pensée se limite à ce  qu'on leur dit de penser l'ignorent .. rien de plus normal.

C'est expliqué ici  http://web.archive.org/web/20050217084633/http://www.revue.ch/fr/content/5e_suisse/30_ans_anniversaire.php  .

C'est amusant également de voir comment le Petero quand on lui parle de magazine, pense subvention .. qu'un magazine puisse vivre grâce à ses lecteurs, cela semble pas être dans sa conception du monde.

Il est intéressant de savoir que s'il a fallu qu'un groupe de bénévoles se rassemblent autour de moi pour sauver du naufrage le Messager Suisse, c'est aussi parce que ce dernier avait été ""géré"" pendant une dizaines d'années par une des "fédérations d'associations suisses de France" qui bien que rassemblant un certain nombre d'entre elles n'en a pas moins envoyé le magazine dans le mur ... L'Ambassadeur m'a alors commandé deux audits successifs qui ont mis en lumière les incuries de gestion qui condamnaient à brève échéance le magazine. Constatant que malgré les conseils donnés, aucune mesure sérieuse n'était prise, elle nous a alors demandé de bien vouloir reprendre la main sur le magazine, que nous tenons à bout de bras depuis 20 ans. Et le tout sans la moindre subvention, pendant que l'OSE fait vivre la Revue Suisse aux frais du contribuable.   

Il est vrai que si l'OSE devait ne recevoir qu'un financement proportionnel au % de Suisses de l'Etranger qui la soutiennent, il y aurait un sacré plan social sous roche.  C'est sans doute pourquoi le CSE préfère s'autoproclamer parlement de la 5e Suisse et prétendre représenter 700 000 Suisses dans le monde, y compris ceux qui n'en ont jamais entendu parler, ceux qui sont contre son mode de fonctionnement, ceux qui sont contre les positions qu'elle tente d'imposer .. et les autres .. ceux qui n'osent pas se déclarer soutien de l'OSE quand on cherche à en interviewer.  Dans le lien déjà mis plus haut, l'OSE se présente même comme un syndicat ( la bonne blague su syndicat sans adhérents..) et précise qu'elle travaille en  étroite collaboration avec la Confédération. Etroite collaboration, en France, ça fait toujours un peu peur. 

Un petit point de droit au passage.

Swisscommunity est accessible depuis la France. Le droit français de la presse s'applique à SC même si les comiques l'ignorent.

Swisscommunity, selon la jurisprudence française se proclame le media de 700 000 Suisses de l'étranger et est accessible sans contrôle sérieux à n'importe qui disposant d'un email et ayant reçu un mot de passe.

Swisscommunity n'est donc pas au visa du droit français un forum fermé mais bien un forum semi-ouvert sur lequel le droit de réponse est opposable et sur lequel les propos injurieux et/ou diffamatoires peuvent être poursuivis en injure et/ou diffamation publique. Retournez à l'école mes amis 
http://www.cndp.fr/ecolenumerique/tous-les-numeros/focus/la-lecture-sur-support-numerique/article/article/facebook-est-il-un-espace-public-ou-prive.html

Pourquoi ils  ne sont pas poursuivis ? Eh bien notamment mais non exclusivement car quand on compare l'audience réelle de Swisscommunity avec celle de Suisse Magazine, on se rend compte d'un vieux ratio c'est qu'il y a beaucoup plus de lecteurs de Suisse Magazine (même sans compter les blogs)  que d'électeurs très indirects de l'UASF/OSE en France. 

Il faut croire que le Suisse en France comprend vite l'intérêt d'une information indépendante pour se faire son idée.

C'est tout pour aujourd'hui, à bientôt pour de nouvelles aventures de l'auguste et du clown blanc.