En avril 2012, le gouvernement suisse avait donné à 11 banques suisses le feu vert pour enquêter sur une fraude fiscale américaine présumée et liver les noms de milliers de leurs employés et consultants travaillant avec des clients américains.

Ces banques, dont HSBC, accusées par les Etats-Unis de favoriser la fraude fiscale en acceptant des fonds non déclarés de clients américains, avaient transmis des milliers de données à Washington, notamment les noms de collaborateurs ayant eu, selon elles, des contacts avec des clients américains.

Environ 10.000 noms avaient été donnés, et ces employés ou ex-employés de banque craignaient de faire l'objet de poursuites judiciaires aux Etats-Unis pour complicité de fraude fiscale.

La plainte émanait d'un cadre de HSBC.