Le blog de Suissemagazine - Un autre naufrage, la saga de la Chambre de Commerce Suisse en FranceNouvelles de Suisse, actualité, nouvelles fédérales, faits marquants, dans les cantons, la Suisse à 360 degrés
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Courrier des lecteurs2020-04-04T08:19:39+02:00Franco-Suisse de Publicationsurn:md5:13bea709d86e3627198a434fad53e7a2Dotclearet une seconde couche de baratinurn:md5:d1708cb6a0f4ae7642c235ac72474c032019-08-17T19:02:00+02:002019-08-17T18:02:51+02:00Philippe AlliaumeUn autre naufrage, la saga de la Chambre de Commerce Suisse en France<p>https://www.swissinfo.ch/fre/97e-congr%C3%A8s-de-l-ose_-les-suisses-de-l-%C3%A9tranger-n-ont-pas-une-grande-place-au-parlement-/45167786<br /><br />Et on vous aime, et vous êtes les plus beaux, et vos revendications on s'en bat l'oeil depuis 97 congrès, alors vous ne pensez pas sérieusement qu'on va les écouter cette fois-ci ? <br /><br />Allez, Prosit, gfermez vos mouilles, et revenez en 2020. </p> <div class="row">
<div class="small-12 large-8 medium-10 columns medium-centered large-centered">
<h1 itemprop="name headline">
<cite class="surtitle" itemprop="alternativeHeadline">97e Congrès de l'OSE</cite>
«Le Parlement n'accorde pas une grande place aux Suisses de l'étranger»</h1>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> <a href="https://www.swissinfo.ch/fre/profiles-swissinfo/samuel-jaberg">Samuel Jaberg</a>, Montreux</span></address></div>
</div>
<time class="op-published" datetime="2019-08-17T15:43+0200" itemprop="datePublished">
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Ce contenu a été publié le 17 août 2019 15:43</span>
<span aria-hidden="true">17. août 2019 - 15:43</span>
</time>
<p class="lead-text">En cette année d’élections fédérales, les
Suisses de l’étranger sont très courtisés par les diverses formations
politiques. Au Parlement, pourtant, la défense de leurs intérêts ne fait
pas vraiment partie des priorités, estime le politologue Marc Bühlmann.</p>
<p>Présentation des programmes des partis, table ronde électorale, <a href="https://www.swissinfo.ch/fre/suisse-elections-parlement-suisses-etranger/45159994" target="_blank">analyse et ranking des politiciens et des formations politiques</a>: réunis pour leur 97<sup>e</sup> Congrès annuel, les Suisses de l’étranger ont passé une matinée très politique samedi à Montreux.</p>
<div class="infobox-right" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Congrès annuel</strong></p>
<p>Plus de 400 membres de la «Cinquième Suisse» se réunissent chaque année durant trois jours en Suisse pour <a rel="external" href="https://www.aso.ch/fr/offres/congres-des-suisses-de-letranger/congres-2019" target="_blank">leur congrès annuel<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>.
La manifestation commence traditionnellement par la séance du Conseil
des Suisses de l’étranger, le «Parlement de la Cinquième Suisse», avant
d’ouvrir officiellement le vendredi soir. La journée du samedi est
consacrée à l’assemblée plénière ainsi qu’à la thématique officielle du
congrès, cette année: «Quel monde pour demain?». La journée dominicale
est l’occasion de visiter la région hôte.</p>
Premier orateur de la journée, <a rel="external" href="https://www.ipw.unibe.ch/ueber_uns/personen/prof_dr_buehlmann_marc/index_ger.html" target="_blank">Marc Bühlmann <span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>a
fait forte impression. Le politologue de l’Université de Berne, qui est
également directeur de la plateforme «Année politique suisse», a
analysé les votes qui concernaient spécifiquement les Suisses de
l’étranger au cours de la législature écoulée.</div><p>Ses conclusions
sont sans appel: en tant que minorité, les Suisses de l’étranger ne sont
pas vraiment considérés comme une priorité sous la Coupole fédérales.
Et quand il s’agit de défendre leurs intérêts, c’est la gauche qui le
fait avec le plus d’entrain. Entretien.</p>
<p><strong>swissinfo.ch: De
nombreux représentants des principaux partis du pays étaient présents ce
samedi à Montreux pour participer au 97<sup>e</sup> Congrès des Suisses
de l’étranger. Y décelez-vous un vrai intérêt pour les problématiques
de la diaspora helvétique ou alors une bonne dose d’opportunisme en
cette année électorale?</strong></p>
<p>Marc Bühlmann: Un peu des deux.
Certains orateurs étaient peu préparés et se sont contentés de recycler
les power-point du programme de leur parti. D’autres en revanche ont
fait l’effort de s’adresser spécifiquement à la diaspora, en présentant
leurs positions sur des thèmes qui la concernent spécifiquement.</p>
<p>On
a également senti que les élections approchaient et que personne ne
voulait froisser l’auditoire. Par exemple, lorsque Petra Gössi, la
présidente du Parti libéral-radical (PLR), a été interpellée sur la
limitation du droit de vote pour les Suisses de l’étranger, une idée
émise par un sénateur de son parti, elle a simplement botté en touche en
expliquant que le PLR ne soutenait pas cette proposition alors même
qu’elle mériterait à mes yeux une vraie discussion.</p>
<p><strong>Vous
avez mené une analyse qui démontre que moins de 0,5% des objets traités
par le Parlement suisse durant la législature 2015-2019 concernaient les
Suisses de l’étranger. Etonnant, non?</strong></p>
<p>Les objets qui contiennent spécifiquement le terme «Suisses de
l’étranger» sont effectivement très peu nombreux. Si j’avais cherché les
termes «vaches» ou «agriculture», j’aurais sans doute obtenu beaucoup
plus de succès. Cela démontre que le Parlement n’accorde pas une grande
place à cette minorité.</p>
<p><strong>Comment l’expliquez-vous?</strong></p>
<p>Sur
les 760'000 Suissesses et Suisses qui vivent à l’étranger, seuls
180'000 sont inscrits sur les registres électoraux. Et lorsqu’ils
participent aux votations, ils le font dans leur canton d’origine. Leur
voix est donc diluée. Personnellement, je trouverais intéressant de
créer une circonscription pour les Suisses de l’étranger, avec 6 ou 7
sièges garantis au Conseil national. Cela permettrait de les impliquer
davantage dans le processus de décision politique.</p>
<p><strong>Au
cours de la dernière législature, un Suisse de l’étranger, en
l’occurrence Tim Guldimann, a siégé pour la première fois au Conseil
national avant de démissionner au bout de deux ans. Que retenez-vous de
cette expérience?</strong></p>
<p>L’idée de départ était bonne. Mais en
déclarant, pour justifier sa démission, qu’«on ne voyage pas de la même
façon dans un tram à Zurich que dans le métro berlinois», il a fait du
tort aux Suisses de l’étranger. C’est précisément ce qu’on attend d’un
représentant de la diaspora: qu’il apporte une vision différente et
qu’il défende les intérêts spécifiques des Suisses établis à l’étranger.</p>
<p><strong>Votre
analyse montre également que ce sont les partis de gauche qui sont les
plus proches des préoccupations des Suisses de l’étranger. Une surprise
pour vous?</strong></p>
<div class="floatWrapper ">
<div class="teaser-in-article floatLeft">
<article itemscope="" itemtype="https://schema.org/Article" class="item clickFinger" data-content-id="45166598" data-content-type-name="SIArticle">
<div class="teaser-content">
<h3>
<cite class="surtitle" itemprop="alternativeHeadline">97e Congrès des Suisses de l’étranger</cite>
<a href="https://www.swissinfo.ch/fre/97e-congr%C3%A8s-des-suisses-de-l-%C3%A9tranger_l-e-voting-est-plus-que-jamais-une-priorit%C3%A9-pour-la-cinqui%C3%A8me-suisse/45166598"><span itemprop="name headline">L’e-voting est plus que jamais une priorité pour la Cinquième Suisse</span></a>
</h3>
<p>
Les Suisses de l'étranger exigent l'introduction d'un système de
vote électronique «fiable, digne de confiance et financièrement
supportable».</p>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> Sonia Fenazzi</span></address></div>
</article></div>
</div>
<p>Absolument pas. C’est simplement un reflet des positions
politiques des différentes formations politiques. Sans surprise, le PS
fait preuve d’une plus grande ouverture sur le monde que l’UDC. Par
ailleurs, la protection des minorités est dans l’ADN de la gauche.</p>
<p><strong>L’abandon
du vote électronique par le gouvernement suisse a été un choc pour les
Suisses de l’étranger. Comment en est-on arrivé là?</strong></p>
<p>On a
simplement assisté à des discussions qui sont assez emblématiques du
fonctionnement de la politique suisse. Longtemps, seule une petite
minorité de spécialistes s’intéressaient à ce sujet. Mais lorsque le
débat a commencé à émerger au sein de la population, les partis s’en
sont emparés et ont pris des positions assez claires.</p>
<p>Reste que le
vote électronique n’est pas enterré pour autant. Généralement, il faut
près de 20 ans pour trouver une solution qui convienne à tout le monde
sur un sujet aussi sensible.</p>
<p><strong>Vous ne voyez donc pas dans cette décision le signe d’une Suisse qui peine à avancer et à se projeter vers l’avenir?</strong></p>
<p>Non,
tous les politiciens présents samedi à Montreux ont dit qu’une solution
allait être trouvée. La question est de savoir en quoi consistera cette
solution et quand elle sera sur la table. </p>
<p><strong>Certains
observateurs parlent de législature perdue pour les quatre années
écoulées, en soulignant la polarisation croissante, les nombreux
blocages et des difficultés majeures à trouver des consensus. Comment
jugez-vous l’état de santé du Parlement suisse?</strong></p>
<cite class="quote-right" role="region note" aria-label="Quote"><p>«On assiste à l’émergence en Suisse d’un système parlementaire tri- voire quadripolaire»</p>
<span class="show-for-sr">Fin de la citation</span></cite><p>Je
ne partage pas cet avis. Je pense au contraire que le système
fonctionne très bien! Aujourd’hui, on assiste à l’émergence en Suisse
d’un système tri- voire quadripolaire. Plus de 70% des objets traités au
cours de la dernière législature ont été acceptés grâce à des
coalitions changeantes. A mon avis, cette situation est beaucoup plus
démocratique que celle qui prévalait par exemple dans les années 1960 ou
1970. Le Parti socialiste perdait alors systématiquement face au bloc
bourgeois majoritaire.</p>
<p><strong>Ces coalitions changeantes, on les
observe aussi dans d’autres pays. Il suffit de penser à l’Italie avec
l’alliance récente entre le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue. Est-ce un
phénomène global?</strong></p>
<p>L’immense différence, c’est la
démocratie directe. Les décisions, même si elles prennent beaucoup de
temps, sont le résultat d’un large compromis et possèdent donc une
grande légitimité. </p>
<p>La démocratie directe oblige également les
partis et les politiciens à discuter des thèmes qui préoccupent la
population. Ces sujets sont donc plus rapidement à l’agenda politique
que dans d’autres pays, où les partis établis ne sont pas obligés de
prendre en compte les soucis de la population. </p>
<p>Cela engendre de
la colère voire même de la haine qui se transforme parfois en mouvements
de contestation tels que celui des «gilets» jaunes en France ou
«Pegida» en Allemagne. On ne verra jamais cela en Suisse. </p>
<p><strong>Ignazio Cassis tourne son regard vers l'avenir avec la 5e Suisse</strong></p>
<p>C'est
un discours tourné vers l'avenir que le conseiller fédéral
Ignazio Cassis a tenu samedi aux Suisses de l'étranger réunis en congrès
à Montreux. Le ministre a souligné la bonne réputation dont la Suisse
jouit à l'étranger.</p>
<p>Pour Ignazio Cassis, la thématique de ce 97e
congrès, à savoir «Quel monde pour demain?» est exigeante et nous occupe
tous. «Vous vous interrogez sur les défis du futur et comment y faire
face au mieux. Exactement les mêmes questions que je me suis posé une
fois ministre des affaires étrangères. Où nous mène le voyage de la
Suisse?», a lâché le Tessinois devant environ 400 personnes.</p>
<p>L'occasion
de rappeler qu'un groupe de travail composé de responsables du
Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et des cantons, ainsi
que d'experts des milieux scientifiques, économiques et de la société
civile a récemment publié son rapport sur le rôle de la Suisse dans le
monde dans les dix années à venir.</p>
<p>Le texte, qui se veut une
vision, souligne que la politique extérieure de la Suisse doit reposer
sur des valeurs d’engagement pour la démocratie et l’état de droit, de
dialogue, de culture du compromis, pour les droits de l’homme et
l’égalité. Liée à la politique intérieure, elle collaborera étroitement
avec l'économie suisse.</p>
<p><strong>Bonne image</strong></p>
<p>A
l'étranger, la Suisse a une bonne image, a poursuivi le ministre listant
sa capacité de dialogue, ses bons offices ou sa stabilité. Et que nous
soyons dans une passe difficile avec notre principal partenaire, l'Union
européenne, n'y change rien, a-t-il poursuivi.</p>
<p>Il est aussi
revenu sur un sujet qui fâche les Suisses de l'étranger: les relations
bancaires, et plus précisément les frais de gestion des comptes qu'ils
jugent trop élevés en comparaison à ceux pratiqués pour les Suisses de
l'intérieur.</p>
<p>Le conseiller fédéral a tenu à souligner que le rôle
de l'Etat est de créer les meilleures conditions-cadre. Reste que
«l'offre de services bancaires demeure une tâche du secteur privé», a
maintenu Ignazio Cassis.</p>
<p>Quant à la proposition de l'Organisation
des Suisses de l'étranger d'un mémorial ou de plaque pour les victimes
suisses de l'holocauste, Ignazio Cassis a ajouté que le gouvernement
«reconnaît l'importance de sensibiliser les jeunes générations» et est
disposé à soutenir cette proposition.</p>
<p><em>Source: ATS</em></p>tout va bien ne changeons rienurn:md5:2496951c6a2abaaf7715ffda7b21c8a62019-08-17T18:59:00+02:002019-08-17T17:59:27+02:00Philippe AlliaumeUn autre naufrage, la saga de la Chambre de Commerce Suisse en France<p>https://www.swissinfo.ch/fre/manifeste-%C3%A9lectoral_ce-que-les-suisses-de-l-%C3%A9tranger-exigent-des-politiciens-helv%C3%A9tiques/45166494</p>
<p>Tout va bien, on prend les mêmes guignols, les même revendications qui finiront dans la poubelle du DFAE comme tous les ans, et tout le monde s'en fout, même le Béglé venu ratisser quelques voix après avoir affiché sa tête sur tous les poteaux du coin afin de montrer la réalité de sa conception de l'écologie. </p> <h1 itemprop="name headline">Ce que les Suisses de l’étranger exigent des politiciens helvétiques</h1>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> <a href="https://www.swissinfo.ch/ger/profiles-swissinfo/christian-raaflaub">Christian Raaflaub</a>, Montreux</span></address>
<section>
<time class="op-published" datetime="2019-08-16T17:17+0200" itemprop="datePublished">
<span class="show-for-sr">
Ce contenu a été publié le 16 août 2019 17:17</span>
<span aria-hidden="true">16. août 2019 - 17:17</span>
</time>
<div class="article-body" itemprop="articleBody">
<p class="lead-text">Dans la perspective des élections fédérales
de cet automne, l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) entend
jouer pleinement son rôle de défense des intérêts des Suisses de
l’étranger. Son «parlement» a adopté vendredi à Montreux un manifeste
électoral en huit points.</p>
<p>Sur les 760'200 Suissesses et
Suisses vivant à l’étranger, 172'000 sont inscrits sur un registre
électoral. Cela correspond à la taille d’un canton comme celui du
Tessin, du Valais ou de Thurgovie. Pas étonnant dès lors que cet
électorat soit très courtisé, surtout en cette année de renouvellement
complet du Parlement helvétique. </p>
<p>Un rendez-vous que l’OSE ne veut
pas manquer: elle présente un catalogue de revendications aux partis et
acteurs politiques afin qu’ils puissent prendre en compte les
préoccupations et attentes de la diaspora suisse pour la prochaine
législature.</p>
<p>Le manifeste comprend les points suivants:</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Vote électronique</strong></p>
Afin
de permettre à tous les Suisses de l’étranger de participer aux votes
et élections, l’OSE demande une fois de plus l’introduction urgente et
généralisée du vote électronique. Toutefois, l’OSE est consciente des
problèmes de sécurité et prend ces préoccupations au sérieux. En outre,
la diaspora devrait à l’avenir pouvoir élire les membres du Conseil des
Etats. Enfin, les projets pilotes pour l’envoi de matériel de vote par
Internet devraient être encouragés.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Des relations bancaires sans discrimination</strong></p>
Les
Suisses de l’étranger constituent une clientèle importante pour les
banques helvétiques. Les membres de la Cinquième Suisse veulent pouvoir
effectuer des paiements ou des transactions immobilières dans leur pays
d’origine sans subir de discriminations.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Libre circulation des personnes</strong></p>
L’accord-cadre
entre la Suisse et l’Union européenne (UE), qui englobe la libre
circulation des personnes, est indispensable pour garantir la mobilité
des Suisses de l’étranger. Ces accords permettent également de combler
les lacunes en matière de sécurité sociale.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Réseau consulaire</strong></p>
Ces
dernières années, la Suisse n’a cessé de démanteler son réseau
consulaire. Lors du choix de l’emplacement d’un service consulaire, la
priorité doit être accordée à la taille et à l’importance de la
communauté suisse qui en dépend.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Soutien aux écoles suisses</strong></p>
L’objectif
est de créer des conditions-cadres pour une meilleure diffusion de la
«Swissness» dans les écoles. Le statut des enseignants de ces écoles
doit donc être rendu attractif et standardisé.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Renforcement de la présence internationale de la Suisse</strong></p>
A
cette fin, les échanges et la mobilité internationale dans les domaines
de la recherche, de l’économie et de la culture doivent être
encouragés.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Renouvellement du Conseil des Suisses de l’étranger</strong></p>
A
l’heure actuelle, le Conseil des Suisses de l’étranger, sorte de
«parlement» de la Cinquième Suisse, se compose exclusivement de membres
de clubs et d’associations de Suisses de l’étranger. C’est pourquoi il
est prévu d’en élargir l’accès aux citoyens suisses qui ne sont pas
nécessairement membres d’un club helvétique.</div><div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Médias pour la Cinquième Suisse</strong></p>
La
«Revue Suisse» et swissinfo.ch sont deux médias extrêmement importants
pour les Suisses de l’étranger. Afin d’atteindre les jeunes en
particulier, l’utilisation des réseaux sociaux doit être intensifiée.</div><div class="teaser-in-article">
<div class="edged">
<article itemscope="" itemtype="https://schema.org/Article" class="item first-item w2 clickFinger" data-content-id="45162788" data-content-type-name="SIArticle">
<div class="teaser-content">
<h3>
<cite class="surtitle" itemprop="alternativeHeadline">97e Congrès des Suisses de l'étranger</cite>
<a href="https://www.swissinfo.ch/fre/89e-congr%C3%A8s-des-suisses-de-l-%C3%A9tranger_les-tensions-suisse-ue--source-d-inqui%C3%A9tude-pour-la-diaspora-helv%C3%A9tique/45162788"><span itemprop="name headline">Les tensions Suisse-UE, source d’inquiétude pour la diaspora helvétique</span></a>
</h3>
<p>
Les délégués des Suisses de l’étranger rappellent leur attachement à l'accord sur la libre circulation des personnes.</p>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> Samuel Jaberg, Montreux</span></address></div></article></div></div></div></section>La résistible ascension d'Alexander Ui par Berthe All Brècheurn:md5:7045b2b6af7b7c7171ddaeea0297dfb62017-09-02T23:25:00+02:002017-09-03T22:28:27+02:00Philippe AlliaumeUn autre naufrage, la saga de la Chambre de Commerce Suisse en France<p>Un autre billet à lire sur la partie réservée de notre site. </p> <p>Réservé aux abonnés. </p>Introductionurn:md5:6eccd8fc669d8d3dc182d04aef7848552017-03-15T11:57:00+01:002017-03-17T14:02:23+01:00Philippe AlliaumeUn autre naufrage, la saga de la Chambre de Commerce Suisse en France <p>Il était une fois, créée il y a près de cent ans, la <strong>Chambre de Commerce Suisse en France, </strong>prestigieuse institution qui réunissait le gratin du monde économique Suisse à Paris et en France, qui disposait de prestigieux bureaux Avenue de l'Opéra. </p>
<p>Présidée à l'époque par divers fleurons de l'économie suisse en France, elle était un lieu de rencontres et d'échanges apprécié. <br /><br />Mais il règne sur une grande partie des associations suisses en France une sorte de malédiction qui fait qu'à intervalles réguliers, elles sont prises d'une sorte de fièvre maligne qui les conduit dans le mur. <br /><br />Le diagnostic est simple, cela commence en général par une perte des repères suisses, puis une mise sous la coupe d'une ou deux personnes qui confondent les devoirs que leur impose leur bénévolat avec les droits qu'ils pensent détenir. <br /><br />La CCSF n'a pas échappé au cours des âges à cette malédiction. Elle a commencé par quitter l'avenue de l'Opéra et se loger dans la modeste rue des Messageries, à des conditions d'ailleurs assez dispendieuses. </p>
<p>Progressivement, son effectif s'est largement déséquilibré au profit des "offreurs de service et consultants en tout genre", et au détriment des "véritables industriels et porteurs de projets", ce qui donnait la désagréable impression aux "clients potentiels" de ne pas pouvoir approcher d'un buffet sans être tiré par la manche par tout ce que les professions réglementées ou non comptaient de facturiers d'honoraires. Chaque profession est utile, mais il faut un certain équilibre garder. </p>
<p>Il s'est trouvé aussi quelques périodes troublées ou tel ou tel permanent(e) omettait quelque peu de faire des appels d'offres avant de souscrire des contrats qui le/la conduisaient à sous-traiter à ses proches, sans contrôle, ce qu'il/elle aurait dû faire elle/lui même. </p>
<p>Mais à intervalle régulier, un coup de barre et un coup de balai remettait de l'ordre dans tout cela, même si depuis que la CCSF a perdu, essentiellement au profit du Swiss Business Hub, le mandat que l'OSEC lui avait confié en son temps, les choses sont plus dures. </p>
<p>Pourtant depuis quelques mois, il semble que la CCSF qui devrait s'occuper activement d'enrichir et de diversifier son conseil et de préparer son centenaire, soit reprise d'une fièvre bien peu helvétique. </p>
<p>C'est ainsi que - au nom de valeurs et de procédés bien peu suisses - le public a dû assister tout d'abord à une véritable tentative de putsch en Assemblée Générale, préparé par une distribution occulte de tracts facilement qualifiables de diffamatoires. </p>
<p>En grattant un peu, il a bien fallu admettre que le mal était plus profond, et que la vraie raison relevait de tentatives de préserver des situations individuelles, quitte à mettre en péril les intérêts collectifs. </p>
<p>Il a pu être espéré un temps que selon son habitude de "bons offices", l'Ambassade interviendrait pour mettre un peu d'ordre dans tout cela. Intervention certes rendue difficile par le fait que les statuts actuels font de l'ensemble des Ambassadeurs et ex Ambassadeurs de Suisse à Paris des membres actifs du Conseil d'Administration, juridiquement donc responsables au premier chef de tout ce qui pourrait relever d'une anomalie de gestion. </p>
<p>Et sur ce point, même s'il serait sans doute malvenu d'accorder 100% de crédit aux tracts cités plus haut, la situation n'en semble pas moins inquiétante. </p>
<p>Alors, récemment libérés d'un engagement bénévole que nous avions pris pour aider la CCSF à repartir d'un bon pied, (engagement qui visiblement déplaisait à quelques uns des putschistes), nous avons décidé d'enquêter un peu sur les "dessous" de la chose, et, dans la partie réservée à nos abonnés, publions quelques informations intéressantes sur les liens d'intérêts que nous avons identifiés. </p>
<p>Ne manquez pas cette série ( sur la partie du blog accessible sur habilitation et dans nos newsletters). </p>
<p> </p>
<p> <br /> </p>