Le blog de Suissemagazine - Swisscommunity-la saga d'un naufrageNouvelles de Suisse, actualité, nouvelles fédérales, faits marquants, dans les cantons, la Suisse à 360 degrés
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Courrier des lecteurs2020-04-04T08:19:39+02:00Franco-Suisse de Publicationsurn:md5:13bea709d86e3627198a434fad53e7a2Dotclearcomment l'OSE historiquement radicale a basculé dans le socialismeurn:md5:9ab0bc297ba68a72a586f9aac107d53c2019-08-15T19:31:00+02:002019-08-15T18:31:11+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>https://www.swissinfo.ch/fre/%C3%A9lections-f%C3%A9d%C3%A9rales-2019---enqu%C3%AAte_quels-partis-soutiennent-le-plus-les-suisses-de-l-%C3%A9tranger-/45159994</p> <h1 itemprop="name headline">Quels partis soutiennent le plus les Suisses de l’étranger?</h1>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> <a href="https://www.swissinfo.ch/eng/profiles-multimedia/alexandra-kohler">Alexandra Kohler</a>, <a href="https://www.swissinfo.ch/ger/profiles-swissinfo/balz-rigendinger">Balz Rigendinger</a></span></address>
<section>
<time class="op-published" datetime="2019-08-15T11:00+0200" itemprop="datePublished">
<span class="show-for-sr">
Ce contenu a été publié le 15 août 2019 11:00</span>
<span aria-hidden="true">15. août 2019 - 11:00</span>
</time>
<div class="article-body" itemprop="articleBody">
<div class="teaser-in-article">
<div class="edged">
<div class="item first-item w2 picture">
<figure itemprop="image" itemscope="" itemtype="https://schema.org/ImageObject">
<figcaption class="op-medium">
<p>Les conseillers nationaux socialistes ont suivi les intérêts des Suisses de l'étranger sur la plupart des objets votés.</p>
</figcaption>
</figure>
</div>
</div>
</div><p class="lead-text"><strong>Les votes du parlement suisse sur les
objets concernant les Suisses de l’étranger ont été examinés en détail
par swissinfo.ch. Cette enquête montre quels partis ont vraiment défendu
les intérêts de la Cinquième Suisse au cours de la législature
2015-2019.</strong></p>
<p>Une bonne partie des 760’000 citoyens
suisses établis à l’étranger se sentent toujours concernés par la
politique helvétique. Ils souhaitent aussi que leurs préoccupations y
soient entendues. Mais le parlement les écoute-t-il vraiment?</p>
<div class="floatWrapper ">
<div class="teaser-in-article floatRight">
<article itemscope="" itemtype="https://schema.org/Article" class="item clickFinger" data-content-id="45160340" data-content-type-name="SIArticle">
<div class="teaser-content">
<h3>
<cite class="surtitle" itemprop="alternativeHeadline">Élections fédérales 2019 - Enquête</cite>
<a href="https://www.swissinfo.ch/fre/%C3%A9lections-f%C3%A9d%C3%A9rales-2019---enqu%C3%AAte_suisses-de-l-%C3%A9tranger--les-objets-que-nous-avons-examin%C3%A9s/45160340"><span itemprop="name headline">Suisses de l'étranger: les objets que nous avons examinés</span></a>
</h3>
<p>
Certains thèmes concernent la plupart des Suisses de l'étranger.
Nous avons identifié et évalué 16 objets votés par le Conseil national.</p>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> Balz Rigendinger</span></address></div>
</article></div>
</div>
<p>swissinfo.ch a enquêté en collaboration avec des politologues de <a rel="external" href="https://www.smartvote.ch/" target="_blank">smartvote.ch<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>
sur les votes des parlementaires durant la législature 2015 à 2019.
Nous avons identifié 16 objets sur lesquels le Conseil national s’est
prononcé et qui avaient un lien avec la Cinquième Suisse.</p>
<p>L’<a rel="external" href="https://www.aso.ch/fr" target="_blank">Organisation des Suisses de l’étranger<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>
(OSE) a rendu publique sa position sur 14 d’entre eux. Elle a publié
avant le début de la législature un manifeste qui présentait ses
principales revendications. Les positions de cette organisation ne sont
pas toujours dans l’intérêt de tous les Suisses de l’étranger.</p>
<p>Globalement,
une tendance claire se dégage: le Parti socialiste (PS, gauche) a
défendu les intérêts de la Cinquième Suisse sur tous les objets que nous
avons examinés. Le Parti démocrate-chrétien (PDC, centre droit), les
Verts (parti écologique, gauche) et les Verts’libéraux (parti écologique
libéral, centre droit) ont globalement soutenu l’OSE. Le Parti
libéral-radical (PLR, droite) l’a fait sur la moitié des objets, mais
s’est opposé sur l’autre moitié. L’Union démocratique du centre (UDC,
droite conservatrice) s’est majoritairement opposée aux recommandations
de l’OSE.</p>
<h2><strong>D’où vient la convergence entre le PS et l’OSE?</strong></h2>
<p>Plusieurs
raisons expliquent pourquoi les politiciens socialistes ont voté dans
l’intérêt de l’OSE. D’abord, leurs positions politiques sont très
similaires. Notre analyse montre par exemple que le PS et l’OSE se sont
tous deux clairement prononcés contre l’initiative pour
l’autodétermination, <a rel="external" href="https://www.swissinfo.ch/fre/dossiers/votations-du-25-novembre-2018" target="_blank">rejetée en votation populaire<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a> le 25 novembre 2018. </p>
<p>L’influence
du conseiller national socialiste Tim Guldimann a certainement joué un
rôle. Il a été le premier (et le seul) Suisse de l’étranger à siéger au
Parlement suisse et, jusqu’à son retrait en 2018, il a mené un lobbying
très actif au sein du groupe socialiste de l’Assemblée.</p>
<div class="floatWrapper ">
<div class="teaser-in-article floatLeft">
<article itemscope="" itemtype="https://schema.org/Article" class="item clickFinger" data-content-id="45161598" data-content-type-name="SIArticle">
<div class="teaser-content">
<h3>
<cite class="surtitle" itemprop="alternativeHeadline">Élections fédérales 2019 – Enquête</cite>
<a href="https://www.swissinfo.ch/fre/%C3%A9lections-f%C3%A9d%C3%A9rales-2019---enqu%C3%AAte_-le-pr%C3%A9sident-de-l-ose-a-un-agenda-socialiste-/45161598"><span itemprop="name headline">«Le président de l'OSE a un agenda socialiste»</span></a>
</h3>
<p>
L’UDC a voté à de nombreuses reprises contre les intérêts de
l'Organisation des Suisses de l’étranger. Interview du député UDC
Claudio Zanetti.</p>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> Balz Rigendinger</span></address></div>
</article></div>
</div>
<p>Une autre raison: avec le PS International, le parti socialiste
dispose de la section internationale la plus active de tous les partis
qui en possèdent une. Un dynamisme qui s’est à nouveau manifesté
récemment: le PS a présenté à la fin du mois de juillet <a href="https://www.swissinfo.ch/fre/%C3%A9lections-f%C3%A9d%C3%A9rales_les-partis-draguent-les-suisses-de-l-%C3%A9tranger-avant-les-%C3%A9lections/45117674" target="_blank">plus de 30 Suisses de l’étranger</a> qui briguent un siège au National.</p>
<p>En
outre, le président actuel de l’OSE est l’ancien conseiller national
socialiste Remo Gysin. Le conseiller national UDC Claudio Zanetti lui
reproche d’ailleurs d’imposer à l’OSE un «agenda solidement socialiste».
Également membre du comité de l’OSE, Claudio Zanetti affirme qu’au sein
de cette instance, la défense des positions de son parti est un combat
très solitaire.</p>
<p>D’un autre côté, le secrétaire international du PS
Peter Hug déplore que de nombreux thèmes touchant les Suisses de
l’étranger aient été enterrés par des majorités bourgeoises au Conseil
national ou au Conseil des États. «Les politiciens bourgeois font
partout de beaux discours. Mais quand on passe aux choses sérieuses au
National ou aux États, ils rejettent implacablement tout ce qui pourrait
améliorer concrètement la situation de la Cinquième Suisse»,
lâche-t-il.</p>
<h2><strong>Évaluation par thème</strong></h2>
<p>Le
tableau est cependant plus nuancé lorsqu’on répartit les 16 objets
examinés en cinq catégories thématiques. On constate par exemple que
l’UDC a bien défendu les intérêts des Suisses de l’étranger sur la
question du maintien des relations bancaires. Suivant les thèmes, le
vote PLR et Vert peut également passer du rejet au soutien.</p>
<p>Voici l’analyse détaillée du comportement des partis représentés au
parlement sur l’accès aux banques, le vote électronique, les
initiatives populaires, les médias et d’autres objets.</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><h2><strong>Accès aux banques</strong></h2>
De
nombreuses banques suisses imposent à leurs clients vivant à l’étranger
des frais élevés et d’autres contraintes. En 2017 et 2018, le Conseil
national a voté trois fois sur des objets visant à éliminer ces
obstacles. L’OSE y était à chaque fois favorable. Ici, ce sont les votes
du PS et des Verts qui concordent le mieux avec les positions de l’OSE.</div><p>Il
faut cependant remarquer le taux de convergence relativement élevé de
l’UDC - 64% des parlementaires de ce parti étaient d’accord avec l’OSE.
Le conseiller national UDC Claudio Zanetti explique: «En principe, nous
rejetons l’idée que l’État vienne dire aux banques ce qu’elles doivent
faire. Mais s’il intervient pour les sauver, on peut également accepter
qu’il pose des conditions».</p>
<p>Le Parti bourgeois démocratique (PBD,
droite) et le PLR ont clairement pris leurs distances sur ces questions.
Grand défenseur de l’économie libérale, le Parti libéral-radical a des
liens étroits avec le secteur bancaire suisse et a donné la priorité aux
intérêts des instituts financiers plutôt qu’à ceux de l’OSE.</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><h2><strong>E-Voting</strong></h2>
L’Organisation
des Suisses de l’étranger avait l’ambition de contribuer à la percée du
vote électronique au cours de cette législature. Elle a essuyé une
véritable débâcle. Le projet a finalement <a href="https://www.swissinfo.ch/fre/marche-arri%C3%A8re-gouvernementale_le-vote-%C3%A9lectronique-ne-devient-pas-un-canal-de-vote-ordinaire-en-suisse/45060752" target="_blank">échoué</a> à l’extérieur du parlement pour des raisons <a href="https://www.swissinfo.ch/fre/e-voting_les-arguments-qui-ont-stopp%C3%A9-le-vote-%C3%A9lectronique-en-suisse/45130550" target="_blank">techniques et de coûts</a>.</div><p>Au
National, cette question a fait l’objet de quatre votes depuis 2015. La
majorité des partis ont soutenu le projet mais une forte opposition est
venue des rangs UDC et des Verts. Tous deux ont dès le début formulé de
sérieuses réserves en matière de sécurité. Notre analyse montre que 76%
des conseillers nationaux UDC qui ont voté l’ont fait contre les
recommandations de l’OSE.</p>
<div class="teaser-in-article">
<div class="edged html-fragment external">
<article class="item first-item w2 html-fragment" data-content-id="45160004" data-content-type-name="CMHTML">
<div aria-describedby="html-fragment-45160004">
<h3 class="show-for-sr">E-Voting</h3>
</div>
</article>
</div>
</div>
<p>Au printemps 2019, des failles dans la sécurité du système de la
Poste ont été rendues publiques – le soutien des politiciens pour le
vote électronique a commencé à s’effriter dans tous les partis. En juin,
une intervention parlementaire de l’UDC intitulée «Remplacer le vote
électronique par l’envoi électronique» est parvenue à réunir une
majorité au Conseil national. L’OSE s’était au bout du compte elle aussi
ralliée à cette idée.</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><h2><strong>Initiatives populaires avec prise de position de l’OSE</strong></h2>
L’image
est particulièrement claire pour les initiatives sur lesquelles l’OSE a
pris publiquement position. De 2015 à 2019, la plupart des grands
partis étaient sur la même ligne que l'organisation représentant les
Suisses de l’étranger. Seule l’UDC a plusieurs fois voté à l’inverse de
ses recommandations.</div><p>À l’origine de l’initiative populaire «<a rel="external" href="https://www.admin.ch/initiative-autodetermination" target="_blank">Le droit suisse au lieu des juges étrangers<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>» (2018) et de l’initiative «<a rel="external" href="https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/votations/20180304/volksinitiative--ja-zur-abschaffung-der-radio--und-fernsehgebueh.html" target="_blank">No Billag. Oui à la suppression des redevances radio et télévision<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>», l’UDC a approuvé ces objets en bloc alors que tous les autres partis s’y sont opposés.</p>
<div class="teaser-in-article">
<div class="edged html-fragment external">
<article class="item first-item w2 html-fragment" data-content-id="45160006" data-content-type-name="CMHTML">
<div aria-describedby="html-fragment-45160006">
<h3 class="show-for-sr">Initiativen</h3>
</div>
</article>
</div>
</div>
<p>En revanche, l’UDC n’a pas apprécié la «<a rel="external" href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20160027" target="_blank">Loi sur les étrangers. <span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>Gestion
de l’immigration et amélioration de la mise en œuvre des accords sur la
libre circulation des personnes» (2016) élaborée pour mettre en œuvre
sa propre l’initiative populaire «<a rel="external" href="https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis413.html" target="_blank">contre l’immigration de masse<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>».
Ici, les opposants à l’initiative, soutenus par l’OSE, ont eu à cœur de
préserver la libre circulation des personnes dont profitent tous les
Suisses établis dans l’espace UE/AELE. Une réflexion analogue a motivé
leur opposition à l’initiative pour l’autodétermination.</p>
<p>Avec
l’initiative «No Billag», l’UDC voulait supprimer les redevances radio
et télévision. Les autres partis et l’OSE ont estimé que le service
public et les médias jouaient un rôle trop important dans la démocratie
pour couper ainsi leur financement.</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><h2><strong>Médias pour la Cinquième Suisse</strong></h2>
Durant
l’année 2016, le parlement a voté deux fois sur l’offre de la Société
suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) à l’étranger. Il a dû se
prononcer sur de sévères mesures d’économie touchant notamment
swissinfo.ch et la <a rel="external" href="https://www.revue.ch/fr/editions/2019/04/" target="_blank">Revue Suisse<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>,
le magazine de l’OSE. Les partisans de ces offres se sont serré les
coudes alors que l’UDC et le PLR votaient en faveur des économies. </div>
<p>Le secrétaire international du PS Peter Hug se souvient que «ces
coupes massives avaient encore été approuvées en commission des finances
où la droite bourgeoise était majoritaire. Nous avons finalement pu les
empêcher de justesse.»</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><h2><strong>Autres objets</strong></h2>
Il
y a quelques autres thèmes qui ont une importance non seulement pour
l’OSE, mais également pour la majorité des Suisses de l’étranger: la
double nationalité, le droit aux prestations complémentaires lors d’un
retour en Suisse, ou encore la récolte de données statistiques sur les
citoyens suisses établis à l’étranger ainsi que sur leur comportement
électoral.</div><p>Le camp bourgeois a présenté au parlement différentes
propositions pour abolir la double nationalité ou limiter le droit aux
prestations complémentaires. Ces partis ont voté en conséquence au
National.</p>
<p>Une image inversée se dégage sur deux autres propositions – la
récolte de données et l’étude statistique du comportement électoral:
l’UDC les a rejetées résolument, le PLR clairement, alors que la
majorité des autres partis y étaient plus ou moins favorables.</p>
<div class="infobox" role="region note" aria-label="Infobox"><p><strong>Notre méthode de travail</strong></p>
<p>En
collaboration avec smartvote.ch, SWI swissinfo.ch a passé en revue tous
les objets traités par le Conseil national durant la législature
actuelle jusqu’à la session d’été 2019 et sélectionné ceux qu’il jugeait
importants pour les Suisses établis hors du pays. Pour cela, nous nous
sommes principalement appuyés sur l’agenda de l’Organisation des Suisses
de l’étranger (OSE), mais nous avons également demandé aux principaux
partis de Suisse quels étaient, à leur avis, les thèmes prioritaires
pour la Cinquième Suisse. Finalement, nous avons défini cinq
problématiques:</p>
<ol class="rte--list"><li>Accès à un compte dans une banque suisse à des conditions non discriminatoires</li>
<li>Introduction du vote électronique</li>
<li>Initiatives populaires sur lesquelles l’OSE a pris clairement position</li>
<li>Médias pour l’étranger</li>
<li>Autres (double nationalité, prestations complémentaires, données sur la Cinquième Suisse)</li>
</ol><p>Nous
avons identifié 16 objets pertinents dans l’ensemble de ceux que le
parlement a examinés durant la législature 2015-2019. Smartvote a
ensuite réuni pour SWI swissinfo.ch les données nécessaires pour
analyser les votations qui se sont tenues au Conseil national. Pour
chaque objet, nous avons non seulement pris en compte la décision du
National, mais également comment les parlementaires ont voté et quelle
était la position de l’OSE. De cette manière, swissinfo.ch a pu analyser
le degré de convergence entre les partis, leurs représentants et la
position de l’OSE. Nous l’avons évalué pour chaque objet, avant de les
répartir par catégories.</p>
<span class="show-for-sr">Fin de l'infobox </span></div><address>
<p>
<br />Traduction de l'allemand: Olivier Huether, <span itemprop="publisher" itemscope="" itemtype="https://schema.org/Organization">
<span itemprop="name">swissinfo.ch</span>
</span>
</p>
</address></div></section>un naufrage de plus de l'OSE, le vote électroniqueurn:md5:c1edbd3b10f80b661be2f3b03b7e39322019-08-06T10:15:00+02:002019-08-06T09:15:08+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>https://www.swissinfo.ch/fre/politique/e-voting_les-arguments-qui-ont-stopp%C3%A9-le-vote-%C3%A9lectronique-en-suisse/45130550?utm_campaign=swi-nl&utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_content=o<br /><br />Il y a près de 10 ans, Suisse Magazine avait interviewé la chancelière de la Confédération sur le sujet et l'avait notamment alertée sur la façon un peu "amateur" dont les aspects sécuritaires de ce projet étaient menés. https://www.suissemagazine.com/DisplayImg.php?VarI=5&VarT2=2010&VarAlt=Septembre-Octobre%202010<br /><br />Puis l'OSE est passée par là et de gesticulation en gesticulation, une solution ( mauvaise) a été mise en place dans une espèce d'urgence regrettable. <br /><br />Le résultat est là ... les Suisses de l'étranger voient le vote par internet disparaître, et la communauté à perdu 10 ans. <br /><br />Merci qui .. merci l'OSE </p> <div class="row">
<div class="small-12 large-8 medium-10 columns medium-centered large-centered">
<h1 itemprop="name headline">
<cite class="surtitle" itemprop="alternativeHeadline">E-VOTING</cite>
Les arguments qui ont stoppé le vote électronique en Suisse</h1>
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> Renat Kuenzi</span></address></div>
</div>
<time class="op-published" datetime="2019-08-02T11:00+0200" itemprop="datePublished">
<span class="show-for-sr">
Ce contenu a été publié le 2 août 2019 11:00</span>
<span aria-hidden="true">02. août 2019 - 11:00</span>
</time>
<p class="lead-text"><strong>L’histoire de l’e-voting en Suisse,
c’est celle d'un envol audacieux qui se termine par un atterrissage en
catastrophe. Son sort est désormais plus qu’incertain. Les sceptiques
l’ont emporté. Nous avons parlé avec eux.</strong></p>
<p>Les débats sur le vote électronique montrent aussi comment fonctionne la démocratie directe en Suisse.</p>
<p>Etat des lieux:</p>
<p>Le
gouvernement met un projet sur la table. Très vite, les opposants –
ici, des professionnels en informatique – expriment scepticisme et
critiques. Un débat émotionnel s’engage entre politiciens, autorités et
informaticiens. Il débouche sur une décision éclairée. L’argument qui
s’est imposé: les risques de manipulation sont trop grands. Ils menacent
de briser la colonne vertébrale politique de la Suisse: la démocratie
directe. Mais la démocratie signifie aussi qu'aucune décision n'est à
jamais gravée dans la pierre.</p>
<p>Hernâni Marques et Adrian Aulbach
font partie des sceptiques. Hernâni Marques est informaticien,
sociologue et membre du comité du <a rel="external" href="https://www.ccc-ch.ch/en/index.html">Chaos Computer Club Suisse<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>. Il vient de Zurich.</p>
<p><a rel="external" href="https://adrianaulbach.ch/">Adrian Aulbach<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>
est développeur et candidat des Verts pour les prochaines élections
législatives fédérales. Ce natif de l’Oberland bernois s’exprime ici en
tant que spécialiste des logiciels.</p>
<h2><strong>swissinfo.ch: Sur
quoi porte le débat autour du vote électronique? La sécurité des données
ou la confiance en la démocratie directe?</strong></h2>
<p>Hernâni
Marques: Il s’agit d’abord de confiance. Avec le système actuel sur
papier, même le profane peut saisir les étapes essentielles. En cas de
doute, les gens peuvent également procéder à des recomptages de manière
transparente et publique. Avec des bulletins de vote, les manipulations
sont certes possibles à petite échelle, et il s’en produit. Mais les
grandes manipulations sont coûteuses et visibles.</p>
<p><strong>Le
Conseil fédéral renonce à inscrire le vote électronique dans la loi sur
les droits politiques: réaction d'Ariane Rustichelli, directrice de
l'Organisation des Suisses de l’étranger - Forums de la RTS, 27 juin
2019</strong></p>
<div class="teaser-in-article">
<div class="edged html-fragment external">
<article class="item first-item w2 html-fragment" data-content-id="45130662" data-content-type-name="CMHTML">
<div aria-describedby="html-fragment-45130662">
<h3 class="show-for-sr">E-voting</h3>
<p id="html-fragment-45130662" class="show-for-sr">abandon du e-voting - la réaction de l'ASO</p>
</div>
</article>
</div>
</div>
<h2><strong>Pourtant, tout reste stocké dans un ordinateur. En cas de problème, ne peut-on pas recompter aussi les bulletins électroniques?</strong></h2>
<p>H.
M.: En l’état actuel de la technique, ce n’est pas possible avec
l’e-voting. On a remplacé le papier par une mer anonyme de bits et
d’octets. Il peut donc très facilement y avoir des doutes sur le
résultat final, car personne ne peut voir les chiffres.</p>
<h2><strong>Une initiative populaire demande un moratoire de cinq ans sur l’introduction du vote électronique. Serait-ce suffisant?</strong></h2>
<p>Adrian
Aulbach: Probablement pas. Cinq ans, c’est très court. Mais
l’initiative qui demande ce moratoire contient aussi un deuxième point,
plus important: même après les cinq ans, l’interdiction ne peut être
levée que si les exigences de l’initiative en matière de sécurité et de
compréhensibilité sans connaissances particulières sont remplies.</p>
<h2><strong>Du point de vue des votants, un système électronique n’est-il pas plus simple que le vote par enveloppe?</strong></h2>
<p>A.A.:
Non, au contraire. On peut difficilement faire plus simple que le vote
par correspondance. Pour voter en ligne en Suisse on doit comparer de
longues chaînes de chiffres afin de s’assurer que l’on n’est pas sur un
site manipulé et que le vote sera compté correctement. Il n’y a rien de
ça dans le vote par correspondance.</p>
<h2><strong>Pour les 170'000
Suissesses et Suisses de l’étranger, le vote électronique est
particulièrement utile. S’il n’existe pas, quelles alternatives les
expatriés ont-ils?</strong></h2>
<p>A.A.: Une solution, c’est de recevoir
le matériel de vote par voie électronique et de l’imprimer soi-même. On
appelle ça l’envoi électronique. Cela permet d’économiser un envoi
postal. Une <a rel="external" href="https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20193294">motion<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a> en ce sens a été déposée par le député Claudio Zanetti et acceptée en juin par le Conseil national.</p>
<p>Une
autre possibilité, ce serait que les voix soient comptées sur place, au
consulat suisse. Cela éviterait de les envoyer de l’autre bout du
monde.</p>
<h2><strong>Comment expliquer que le vote électronique fonctionne en Estonie?</strong></h2>
<p>H.M.:
Techniquement, on peut exploiter un système de vote électronique sans
qu’il soit sûr ni digne de confiance. Le système estonien a été critiqué
à l’interne comme à l’international. Un groupe de chercheurs
indépendants a par exemple publié des <a rel="external" href="https://estoniaevoting.org/">résultats<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>
qui identifient des possibilités de manipulation scandaleuses. En
Estonie, seuls un tiers environ des citoyens votent par voie
électronique, bien que cela soit accessible à tous.</p>
<div class="infobox-left" role="region note" aria-label="Infobox"><h2><strong>E-Voting – le début de la fin</strong></h2>
<p>En
Suisse, il y avait deux systèmes de vote électronique: celui du canton
de Genève et celui de La Poste. Dix des 26 cantons ont utilisé un de ces
systèmes.</p>
<p><strong>Novembre 2018</strong>: le canton de Genève enterre son système – pour des raisons de coût.</p>
<p><strong>Février 2019</strong>: un comité interpartis lance une initiative populaire pour un moratoire de cinq ans au minimum sur le vote électronique.</p>
<p><strong>Mars 2019</strong>:
une équipe dirigée par Sarah Jamie Lewis, spécialiste informatique
vivant au Canada teste le nouveau système de La Poste. Elle découvre de
graves lacunes de sécurité. Son rapport va marquer un tournant.</p>
<p><strong>Mars 2019</strong>: La Poste débranche son système d’e-voting pour la votation du 19 mai. Motif: insuffisance en matière de sécurité.</p>
<p><strong>Juin 2019</strong>: la Confédération <a rel="external" href="https://www.bk.admin.ch/bk/fr/home/documentation/communiques.msg-id-75615.html">annonce<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a> qu’elle renonce pour l’instant à faire du vote électronique un canal de vote ordinaire.</p>
<p><strong>Juillet 2019</strong>:
La Poste débranche définitivement son système d’e-voting. Elle s’en
tient cependant à son plan de développer un nouveau système, qui devrait
être prêt pour des tests au plus tôt en 2020.</p>
<p>Trois cantons demandent maintenant des dédommagements à La Poste, tandis qu’un quatrième examine la possibilité de le faire.</p>
<span class="show-for-sr">Fin de l'infobox </span></div><h2><strong>Pourquoi peut-on faire du e-banking et pas du e-voting?</strong></h2>
<p>A.A.:
Avec la banque en ligne, tout est enregistré. La banque sait quelle
action a été effectuée par quel accès et quand. S’il y a un piratage, et
cela arrive, les transactions concernées peuvent être annulées.</p>
<p>Avec
le vote électronique, cet enregistrement ne peut pas se faire en raison
du secret du vote. Donc, on ne peut pas identifier les attaques ni
annuler les résultats truqués.</p>
<h2><strong>Mais tout de même,
aujourd’hui, on fait presque tout avec son smartphone. Pourquoi le vote
électronique ne devrait-il pas fonctionner?</strong></h2>
<p>A.A.: Le problème déjà mentionné avec le secret du vote existe évidemment aussi sur le smartphone.</p>
<p>En
outre, même si on vote par voie électronique, on reçoit quand même les
données d’accès par la poste. Donc, si on n’a que son smartphone avec
soi, on ne peut pas simplement vite voter dans le train. Mais si on doit
quand même avoir les documents de vote avec soi, on peut tout aussi
bien remplir un bulletin sur papier et le jeter dans la prochaine boîte
aux lettres.</p>
<h2><strong>Existe-t-il un code source sûr et résistant au piratage?</strong></h2>
<p>A.A.:
Théoriquement, c’est concevable, et possible à petite échelle. Mais le
problème, c’est qu’avec les gros programmes, personne ne peut assurer
que le code est vraiment sans failles ni portes dérobées.</p>
<p>Le code
source de certaines solutions de e-voting dépasse les 400'000 lignes. Il
est impossible d’exclure toute lacune. Et si en plus, les ordinateurs
impliqués sont aussi attaqués, même un code source plus sûr ne change
rien.</p>
<h2><strong>La Poste assure que son futur système sera universellement contrôlable. Pourquoi est-ce si important?</strong></h2>
<p>H.M.:
Avec la contrôlabilité universelle, il devrait être possible de prouver
mathématiquement que tous les bulletins entrés dans le système sont
valables. Mais pour autant, on ne peut pas prouver que seuls ont voté
ceux qui en avaient le droit. On ne saura pas si des bulletins ont été
modifiés, ajoutés ou supprimés.</p>
<p>Les bulletins électroniques sont des données anonymes. Il manque une écriture humaine. On ne fait confiance qu’aux algorithmes.</p>
<address>
<p>
<br />(Traduction de l’allemand: Marc-André Miserez)</p>
</address>Le congrès approche, c'est la saison des promesses en l'air de l'OSEurn:md5:026e3b009a447b0510e29cadc96880352019-08-05T01:20:00+02:002019-08-05T00:20:06+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>https://www.tdg.ch/suisse/suisses-etranger-toujours-tres-courtises/story/16883158<br /><br />puis arrivera le communiqué sur le thème "ah ben on est désolé, mais finalement on n'a pas été écoutés'. <br /><br />A Berne il y a deux fosses, celle aux ours et celle aux singeries, rue des Alpes. </p> <h1 class="standard"> Des Suisses de l'étranger toujours très courtisés</h1>
<h3><span class="keyword">Fédérales 2019</span>À l'approche des
élections fédérales de cet automne, le potentiel électoral de la
cinquième Suisse n'est pas oublié par les partis.
</h3>
<div id="mainColLeft">
<div id="topElement">
<br />
<p class="caption" style="float:none; overflow:hidden;">
La suspension récente du vote électronique au niveau fédéral présente
un problème pour la participation électorale à l'étranger. <nobr>Image: Keystone</nobr></p>
</div>
<div id="aside">
<div class="storyInfo">
<time class="time">
<span id="aktualisiert-16883158-51">04.08.2019</span> </time>
</div>
<div id="feedbackBox"><div id="korrekturBoxMsgConainer"><table id="korrekturBoxTable"><tbody><tr><td><br /></td><td><br /></td></tr><tr><td><br /></td><td><br /></td></tr><tr><td><br /></td><td><br /></td></tr><tr><td><br /></td>
<td><br /></td>
</tr>
<tr>
<td><br /></td>
<td><br /></td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"><br /></td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2" class="korrekturBoxText"><br /></td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"><br /></td></tr></tbody></table></div></div></div></div>
<p>
Les Suisses de l'étranger ont le droit de vote et peuvent élire le <span class="tagWrapper"><a href="https://www.tdg.ch/suisse/Des-Suisses-de-l-etranger-toujours-tres-courtises/organisation/conseil-national/s.html"><strong>Conseil national</strong></a> </span>et,
dans certains cantons, le Conseil des Etats. Une minorité d'entre eux
le font effectivement et ont généralement une influence marginale. La
garantie d'un siège pour la cinquième Suisse au Conseil national est
controversée.</p>
<p style="">Les
760'000 Suisses de l'étranger ont tous le droit de vote et
d'éligibilité. Toutefois, pour exercer ce droit, ils doivent être
inscrits sur le registre électoral d'une municipalité. Quelque 175'000
d'entre eux l'ont fait et sont donc «politiquement actifs», explique
Ariane Rustichelli, directrice de l'Organisation des Suisses de
l'étranger (OSE).</p>
<p><strong>Participation d'environ 10%</strong></p>
<p>Ariane
Rustichelli estime que 40 à 45 pour cent des personnes inscrites votent
ou se rendent aux urnes, soit environ 10 pour cent des quelque 760'000
Suisses de l'étranger. «La participation aux élections a tendance à être
moins active, le résultat n'ayant pas d'influence sur leur vie car ils
ne vivent pas en Suisse», précise-t-elle.</p>
<p>Il est difficile de dire
quelle influence la cinquième Suisse a sur les résultats du vote.
«Seuls treize cantons présentent leur vote séparément», rappelle Mme
Rustichelli. La cinquième Suisse est plus ouverte et plus libérale en
matière de migration et de questions internationales. «Il est important
pour la Suisse d'écouter ces voix», selon elle.</p>
<p>Le politologue
Thomas Milic qualifie de «marginale» l'influence des Suisses de
l'étranger dans les votes, à une exception près. Le très court «oui» à
la nouvelle loi sur la radio et la télévision de 2015 a été remporté à
3700 voix près.</p>
<p>Ces votes pourraient être attribués aux électeurs
vivant à l'étranger, dit Thomas Milic. Le «oui» à la redevance pour tous
les ménages aurait alors été décidé par ceux qui n'ont pas à la payer.
«C'est problématique», selon M. Milic.</p>
<p><strong>Sujet d'inquiétude</strong></p>
<p style="">Inversement,
il souligne que la question peut également être soulevée à d'autres
occasions ou pour d'autres groupes. C'est le cas, par exemple, des
Suisses et Suissesses qui n'utilisent pas ou peu les programmes de la
SSR et qui doivent néanmoins s'acquitter d'une redevance.</p>
<p>La
suspension récente du vote électronique au niveau fédéral pour des
raisons de sécurité présente un problème pour la participation
électorale à l'étranger. La direction de l'OSE n'est pas en mesure
d'évaluer à l'avance comment cela affectera la participation.</p>
<p>Contrairement
aux idées reçues, il est difficile de voter par correspondance, même
dans les pays européens, car les documents arrivent trop tard dans la
boîte aux lettres ou ne parviennent pas au bureau de vote à temps,
dit-elle. Environ deux Suisses de l'étranger sur trois sur les 760'000
recensés statistiquement à fin 2018 vivent dans un pays européen.</p>
<p>Tous
les citoyens enregistrés à l'étranger peuvent participer aux élections
du Conseil national. Les Suisses de l'étranger peuvent élire des
représentants au Conseil des Etats dans onze cantons. Cependant, ils ne
votent généralement qu'au premier tour parce que le matériel ne leur
parvient pas à temps pour le second.</p>
<p>Indépendamment de l'influence
généralement faible des Suisses de l'étranger, les partis cultivent ce
potentiel électoral. Lors du prochain Congrès des Suisses à l'étranger
organisé par l'OSE, les partis représentés au Conseil fédéral, les
Verts, les Vert'libéraux et le PBD annonceront leurs positions pour la
prochaine législature et seront confrontés au verdict de la cinquième
Suisse.</p>
<p><strong>Garantie de siège non systématique</strong></p>
<p>Tous les
partis gouvernementaux disposent d'une section internationale qui défend
les intérêts des Suisses de l'étranger. Ils sont tous représentés au
Conseil des Suisses de l'étranger, qui compte 140 membres. L'appel lancé
par le PS International en faveur de la création d'une circonscription
distincte pour la cinquième Suisse a jusqu'à présent marqué la campagne
électorale.</p>
<p>La directrice de l'OSE n'aurait rien contre cette
forme de représentation politique. Le Conseil des Suisses de l'étranger y
avait déjà réfléchi et le Parlement avait déjà examiné des
propositions. Mais de nombreuses questions se sont posées et il faut
modifier la Constitution, affirme-t-elle. Pour l'OSE, la priorité
actuelle est l'élection directe des 140 membres du Conseil.</p>
<p>M.
Milic qualifie une telle garantie de siège comme «ennemie du système».
Le facteur déterminant pour le nombre de siècles au Conseil national par
canton n'est pas le nombre d'électeurs, mais la population. Un 27e
canton soulèverait également la question de la représentation au Conseil
des Etats ou de l'influence de la cinquième Suisse sur la majorité des
cantons.</p>
<p>Selon le politologue, cette garantie de sièges est
également utopique, car les électeurs suisses et les électeurs suisses
de l'étranger profitent avant tout à la gauche et aux partis libéraux.
Mais ils ne peuvent pas faire adopter seuls les modifications
constitutionnelles nécessaires.</p>
<p>Roger Kölbener, président du PLR
International, estime qu'il n'est pas judicieux de créer une
circonscription distincte pour les Suisses de l'étranger. «Ils
n'auraient aucune assurance et fourniraient même un alibi au reste du
Parlement de ne plus s'occuper de leurs affaires», affirme-t-il. La
cinquième Suisse est mieux représentée en ayant des avocats dans le plus
de fractions possible. <span class="idcode">(ats/nxp)</span></p>
<p class="publishedDate">Créé: 04.08.2019, 15h23</p>
<h3 data-reactid=".1.1.0">Votre avis</h3>Et un rateau de plus unurn:md5:11fa86af62c646e614ea1251e63be35e2019-07-08T17:27:00+02:002019-07-08T16:27:38+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>https://aso.ch/fr/information/newsletter/archives-ose-info/ose-info-319#a628</p> <p>Selon son habitude bien rodée, l'OSE a établi une stratégie, demandé de la patience aux Suisses de l'étranger, laissé penser qu'elle allait aboutir et ... pris comme d'habitude un râteau à l'arrivée.</p>
<p>Le plus étonnant est son imperturbable capacité à feindre la surprise. Mais qu'à cela ne tienne, dans la nouvelle d'en dessus, elle claironne sa volonté de présenter des "candidats de l'étranger" qui, eux aussi, iront ramasser des râteaux, comme d'habitude. <br /><br />Cette organisation qui n'a rien d'un parlement quoi qu'elle en prétende devrait songer à changer de nom .. on lui suggère Jarditech, Jardiland, Truffaut, Mégarateau. </p>
<blockquote><p><strong>Déni démocratique pour la «Cinquième Suisse»</strong></p>
<p><strong><br /></strong></p>
<p>L’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) est consternée
d’apprendre que le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de renoncer à
faire du vote électronique un canal de vote ordinaire C’est un nouveau
coup porté aux droits démocratiques des Suisses de l’étranger.</p>
<p> </p>
<p>L’OSE a toujours soutenu l’introduction du vote électronique pour les
Suisses de l’étranger, car c’est le seul moyen pour nos concitoyens
expatriés d’accéder aux élections et votations. L’OSE a toujours
spécifié que la sécurité du système devait être garantie et, qu’en la
matière, elle faisait confiance à la Chancellerie fédérale, responsable
de la gestion de ce projet. Cependant, le contenu du communiqué de
presse du Conseil fédéral et la décision de restructurer le projet fait
craindre à l’OSE une démobilisation des acteurs impliqués, ce qui
mettrait un terme définitif au vote électronique.</p>
<p> </p>
<p>En tant qu’organisation de défense des intérêts des Suisses de
l’étranger, l’OSE est légitimée à demander à ce que nos concitoyens à
l’étranger puissent exercer leurs droits politiques. Le fait qu’ils en
soient souvent empêchés dans la pratique crée une discrimination de fait
par rapport aux Suisses de l’intérieur. Par ailleurs, d’autres groupes
bénéficiaires de ce canal de vote, comme les malvoyants, sont également
prétérités. Or, dans une démocratie semi-directe, il est primordial que
tous les citoyens puissent exercer leurs droits politiques.</p>
<p> </p>
<p>L’OSE – dont le seul but a toujours été de permettre aux Suisses de
l’étranger de participer au débat démocratique en Suisse – regrette
fortement une décision prise alors que, comme l’indique le communiqué de
presse du Conseil fédéral, «<em>une majorité significative des cantons et des partis sont favorables à l’instauration du vote électronique</em>».</p>
<p><strong><br /></strong></p>
<p>08.07.19, Anne-Catherine Clément, Communications & Marketing<br /> </p>
</blockquote><br />de la confusion entre consterné et consternanteurn:md5:e616e38ccee21311c93c3f7355e812d82019-04-13T09:05:00+02:002019-04-13T08:05:42+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>La meilleure étant "l'OSE dont le seul but a toujours été de permettre aux
Suisses de l’étranger de participer au débat démocratique en Suisse" que n'aurait pas reniée un stalinien spécialiste de la réécriture de l'histoire </p> <h1>E-voting: inquiétude des Suisses de l'étranger</h1>
<img src="https://www.aso.ch/files/newsletter/pic_0133034001554116103.jpg" class="ImageRight" /><h2>L'OSE
est consternée d'apprendre que la Poste renonce à son système de vote
électronique pour les votations du 19 mai prochain, privant ainsi les
Suisses de l'étranger des cantons de Bâle-Ville, Fribourg, Neuchâtel et
Thurgovie de ce canal de vote.</h2>
<p><strong>C’est un nouveau coup porté au vote électronique et donc à l’accessibilité des Suisses de l’étranger à leur droit démocratique.</strong></p>
<p> </p>
<p>L’OSE a toujours soutenu l’introduction du vote électronique pour les
Suisses de l’étranger, car c’est le seul moyen pour nos concitoyens
expatriés d’accéder aux élections et votations. Cependant l’OSE a
également toujours spécifié que la sécurité du système devait être
garantie et, qu’en la matière, elle faisait confiance à la Chancellerie
fédérale, responsable de la gestion de ce projet.</p>
<p> </p>
<p>En tant qu’organisation de défense des intérêts des Suisses de
l’étranger, l’OSE est légitimée à demander à ce que nos concitoyens à
l’étranger puissent exercer leurs droits politiques. Le fait qu’ils en
soient souvent empêchés dans la pratique crée une discrimination de fait
par rapport aux Suisses de l’intérieur. Or, dans une démocratie
semi-directe, il est primordial que tous les citoyens puissent exercer
leurs droits politiques.</p>
<p> </p>
<p>De ce fait, l’OSE – dont le seul but a toujours été de permettre aux
Suisses de l’étranger de participer au débat démocratique en Suisse –
entend discuter avec les différents acteurs concernés, la Chancellerie
fédérale en priorité, afin de connaître les développements à venir.</p>
<p> </p>
08.04.19, Anne-Catherine Clément, Communications & Marketing<br /><a href="https://www.aso.ch/fr/information/newsletter/archives-ose-info/ose-info-219?aid=617" title="Imprimer l'article">Imprimer l'article</a>E-voting, quand l'OSE perd complètement les pédales.urn:md5:d8543d479aa02e28cbe808b38be66bdc2018-09-07T10:30:00+02:002018-09-07T09:30:14+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>https://aso.ch/fr/information/newsletter/archives-ose-info/ose-info-special-evoting#a582</p> <p>Depuis des années, l'OSE se ridiculise avec le sujet du vote, puis du vote par correspondance, puis de l'e-voting pour les Suisses de l'étranger. <br /><br />Il y a une cinquantaine d'années, ses délégués se déclaraient tout simplement "contre" le vote des Suisses de l'Etranger qu'ils jugeaient "inutile". <br />A cette époque déjà, un groupe de Vieux Zofingiens parisiens militait en sens inverse pour un véritable Conseil des Suisses de l'Etranger qui soit démocratiquement élu. <br /><br />Ensuite, sentant enfin le vent tourner, l'OSE a accepté, puis revendiqué en mode "volons au secours de la victoire en cours" le vote des Suisses de l'étranger de passage dans leur commune, puis le vote par correspondance. <br /><br />Sauf que ce vote par correspondance marche mal pour les plus éloignés. Le temps était venu de l'e-voting. <br /><br />Alors que, suite à une interview de la Chancelière Fédérale, nous avions exposé pourquoi la façon dont l'OSE et le DFAE s'y prenaient ne marcherait pas, l'OSE a continué à assurer que "ce serait en place pour les prochaines élections fédérales". L'avantage de dire "les prochaines" c'est que comme ça personne ne remarque lorsque il ne s'est en fait rien passé et que une nouvelle législature commence et qu'on en reprend pour 5 ans sans e-voting. Cela fait 10 ans qu'on nous amuse sur le sujet, et cela repartira pour 5 ans de plus en 2019.<br /><br />N'ayant pas grand chose à se mettre sous la dent suite à son naufrage dans son action concernant les services bancaires aux Suisses de l'Etranger, l'OSE qui ne recule devant aucun ridicule lance maintenant une pétition. <br /><br />Toujours aussi peu au fait de la démocratie Suisse .. ou tentant désespérément de faire croire à une audience qui n'est pas la sienne, l'OSE n'hésite pas à préciser sur sa pétition :<br /><br /><em>La pétition peut être signée par toute personne indépendamment de <ins><strong>son
âge</strong></ins>, son sexe, <ins><strong>de sa nationalité</strong></ins> ou de son domicile (en Suisse ou à
l'étranger) jusqu'au 28 novembre 2018. Elle sera remise à la
Chancellerie fédérale le 30 novembre 2018. </em><br /><br />Autrement dit, vous qui n'avez pas le moindre droit de vote en Suisse, soit que vous n'ayez pas atteint l'âge légal, soit que vous n'ayez même pas la nationalité Suisse, n'hésitez pas à demander le droit de voter par e-votin. L'OSE qui est en manque cruel de représentativité n'est pas regardante, toute signature est bonne à prendre. <br /><br />Passons sur le fait que la forme de cette pétition ne permet pas le moindre contrôle sérieux de la réalité des noms et adresses qui sont supposés la signer, mais constitue, pour l'OSE, une formidable machine à recueillir <strong>en toute illégalité au regard des dispositions sur la protection des données,</strong> une base mondiale d'emails et d'adresses. <br /><br />Messieurs les vieux Zofingiens, il serait temps de sortir de vos tombes, d'en profiter pour ressusciter un GEHP moribond et de mettre fin à cette mascarade. <br /><br /></p>Congrès OSE 2018urn:md5:aa4339a5b3f59c0cfe9293a9ee702fc82018-08-10T12:30:00+02:002018-08-10T11:30:35+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage<p>On peut constater la très faible couverture médiatique en décroissance par rapport aux années précédentes, où on avait au moint "il va se tenir, il s'ouvre, il s'est tenu " .. et des généralités et promesses n'engageant que ceux qui les entendent <br /><br />Mais le plus drôle est de voir que ce qui était illégalement appelé depuis des années le "parlement de la cinquième suisse" est maintenant appelé par Swissinfo "un groupe d'expatriés </p>
<p>https://www.swissinfo.ch/fre/politique/suisses-de-l-%C3%A9tranger_un-groupe-d-expatri%C3%A9s-met-la-pression-sur-les-banques-suisses/44312370<br /></p> <h1 itemprop="name headline" style="color:black">Un groupe d'expatriés met la pression sur les banques suisses</h1>
<hr>
<div class="author-detail">
<address class="author" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="https://schema.org/Person">Par<span class="name" itemprop="name"> <a href="https://www.swissinfo.ch/eng/profiles-swissinfo/urs-geiser">Urs Geiser</a></span></address></div><section class="articleContent main-content"><div itemprop="articleBody"><br /><p class="lead-text"><strong>La politique restrictive des banques
suisses à l'égard des Suisses de l'étranger est une préoccupation
majeure depuis près d'une décennie. Des premières mesures ont été prises
pour s'attaquer à ce problème, mais il y a encore des progrès à faire,
selon Remo Gysin, président de l'Organisation des Suisses de l'étranger
(OSE). </strong></p>
<p>De nombreux Suisses de l'étranger se
plaignent depuis plusieurs années de la perte d'accès aux services
bancaires suisses ou de conditions inéquitables, notamment en ce qui
concerne les frais excessifs qui leurs sont facturés. Le parlement
suisse a bien discuté de plusieurs propositions visant à améliorer la
situation, mais sans parvenir à un accord.</p>
<p>Président de l’OSE, <a rel="external" href="https://www.parlament.ch/fr/biografie/remo-gysin/328" target="_blank">Remo Gysin<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>
critique à la fois le secteur bancaire, le gouvernement et la stratégie
utilisée ces dernières années au parlement pour traiter cette affaire.
L'<a rel="external" href="https://www.aso.ch/fr" target="_blank">OSE<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>
représente les intérêts de plus de 750’000 Suisses de l'étranger vivant
principalement dans les pays européens voisins - France, Allemagne et
Italie - mais aussi en Amérique du Nord. Une association qui tient son <a rel="external" href="https://www.aso.ch/fr/offres/congres-des-suisses-de-letranger/congres-2018" target="_blank">congrès annuel<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a> ce week-end à <a rel="external" href="https://www.schweizmobil.ch/fr/suisse-a-pied/services/lieux/ort-0228.html" target="_blank">Viège<span class="show-for-sr">Lien externe</span></a>, dans le canton du Valais.</p>
<div class="teaser-in-article" style="background-color:transparent">
<div class="edged">
<div class="item first-item w2 html-fragment" data-content-id="44312416" data-content-type-name="CMHTML">
<div><br /></div>
</div>
</div>
</div>
<h2><strong>swissinfo.ch: Êtes-vous satisfait des résultats obtenus
au parlement au cours des dernières années pour améliorer les services
bancaires pour les Suisses de l'étranger?</strong></h2>
<p>Remo
Gysin: Nous avons fait des progrès, mais la situation générale est loin
d'être satisfaisante. Nous sommes confrontés à des problèmes concernant
l'ouverture de nouveaux comptes bancaires, les frais bancaires et les
dépôts minimums. La communauté des Suisses de l'étranger a fait l'objet
d'une politique discriminatoire de la part des banques sur ces trois
points par rapport à leurs concitoyens restés au pays.</p>
<h2><strong>Au
parlement, certaines propositions ont été approuvées dans l'une des
chambres, mais ont finalement été rejetées après discussion dans la
deuxième chambre. Pourquoi?</strong></h2>
<p>Nos efforts de lobbying
ont été considérables au Parlement. Nous avons créé l’Intergroupe
parlementaire Suisses de l’étranger qui compte une centaine de membres.
Nous nous entretenons régulièrement avec les commissions compétentes et
les principaux membres de notre organisation au Parlement - le sénateur
Filippo Lombardi et le député Laurent Wehrli, ainsi que d'autres
parlementaires - ont fait du bon travail. </p>
<p>Mais en fin de compte,
le résultat a été plutôt modeste. Premièrement, parce que les
amendements juridiques prennent beaucoup de temps, car ils doivent être
approuvés par les deux chambres parlementaires. Le fait que le
gouvernement se soit prononcé contre nos propositions n'a pas aidé. Il
ne veut pas s'impliquer parce qu'il préfère laisser à l'économie de
marché le soin de trouver une solution.</p>
<p>Ensuite, il y a eu des
«sautes d'humeur» au Parlement, qui sont difficiles à expliquer.
Certaines motions ont été adoptées dans une chambre et rejetée dans
l'autre.</p>
<div class="teaser-in-article" style="background-color:transparent">
<div class="edged">
<div class="item first-item w2 picture">
<figure itemprop="image" itemscope="" itemtype="https://schema.org/ImageObject"><br />
</figure>
</div>
</div>
</div>
<p><strong>Le lobbying du secteur bancaire a-t-il saboté vos plans?</strong></p>
<p>En
effet. Je sais que les deux principales banques, UBS et Credit Suisse,
tout comme PostFinance, ainsi que les associations bancaires et les
groupes de pression du secteur financier étaient mobilisés.</p>
<p>Je ne
comprends pas très bien pourquoi ils s'opposent à tout progrès. Cela est
devenu très clair lors des négociations avec les grandes et petites
banques, les instituts privés et publics, ainsi qu'avec les associations
de l'industrie bancaire.</p>
<p>Il n'est pas facile d'aller de l'avant
dans de telles circonstances. Cela dit, nous avons fait des progrès,
notamment grâce à la pression publique et parlementaire. Elle a
contribué à la sensibilisation au niveau politique, tant au parlement et
au gouvernement, qu'au sein de la société, ce qui fait peser la charge
sur les banques.</p>
<p>Il semble que nous devrons maintenir et même
augmenter la pression dans un avenir proche. Nous n'avons peut-être pas
réussi à apporter un amendement juridique, mais les difficultés
rencontrées par les Suisses de l'étranger en matière d'accès aux
services bancaires sont désormais bien connues.</p>
<h2><strong>L'OSE a
conclu avec succès des négociations avec la Banque Cantonale de Genève,
qui a accepté d'offrir aux clients suisses à l'étranger les mêmes
conditions que ceux qui résident en Suisse à condition qu'ils se
conforment à toutes les exigences légales. Où en sommes-nous après les
premiers mois?</strong></h2>
<p>L'accord qui a été signé offre de bonnes
conditions et nous avons bon espoir que la situation s'améliorera. Les
premiers résultats sont encourageants, mais il reste à voir si la banque
peut réellement tenir ses promesses.</p>
<h2><strong>En quoi l’accord avec la Banque Cantonale de Genève pourrait-il servir de modèle pour les autres?</strong></h2>
<p>L'accord
a créé un précédent. Dorénavant, il sera plus difficile pour une autre
banque cantonale ou pour son association faîtière d'affirmer qu'il est
impossible de trouver une solution.</p>
<p>Par le passé, on nous a dit
qu'ils étaient conscients des difficultés, mais qu'il était
malheureusement impossible de faire quoi que ce soit à ce sujet.
Désormais, une telle réponse signifie qu'il n'y a pas de volonté de
parvenir à un accord.</p>
<div class="teaser-in-article" style="background-color:transparent">
<div class="edged">
<div class="item first-item w2 html-fragment" data-content-id="44312420" data-content-type-name="CMHTML">
<div><br /></div>
</div>
</div>
</div>
<h2><strong>Quelles sont les prochaines étapes pour l'OSE?</strong></h2>
<p>Il
est temps de faire le point après une phase intense au Parlement. Nous
porterons également un regard critique sur notre approche tactique. Les
prochaines étapes découleront de nos discussions au sein de l'OSE. Je
pense que nous devons intensifier la pression sur les banques, tant au
niveau public qu'au Parlement.</p>
<p>Dans le même temps, nous aimerions négocier directement avec les banques pour essayer de trouver des solutions.</p>
<p>En
communiquant clairement avec la communauté des Suisses de l'étranger et
en parlant de la situation au public suisse, nous pouvons montrer à
quel point les banques sont injustes et discriminatoires.</p>
<p>La
Banque Cantonale de Zurich en est un exemple parlant. Elle exige un
dépôt minimum 500’000 francs pour les clients suisses expatriés, alors
que les Suisses en sont exemptés. Une telle politique discriminatoire ne
se justifie pas par des coûts administratifs supplémentaires, mais
confirme une tendance générale dans le secteur bancaire. Les banques ne
veulent que des clients riches alors que les clients ordinaires ne
comptent apparemment plus.</p>
<h2><strong>Les critiques pourraient soutenir qu'il s'agit d'une attaque généralisée contre toutes les banques....</strong></h2>
<p>La
stratégie de l'OSE distingue les grandes banques, les banques publiques
et les banques privées. Et nous faisons la différence entre les
instituts individuels et les organisations faîtières.</p>
<p>PostFinance
(aux mains de l’Etat) a été relativement ouverte. Mais nous n'avons pas
pu obtenir l'approbation parlementaire d'une proposition visant à
garantir aux membres de la communauté des expatriés le droit à une carte
de crédit.</p>
<p>La banque Cler a également fait des concessions. Dans
d'autres cas, nous connaissons des différences frappantes au sein d'une
même banque en fonction de la filiale régionale ou même du conseiller à
la clientèle.</p>
<p>Les deux principales banques, UBS et Credit Suisse,
ont adopté une position extrêmement dure. Leur opposition et leur refus
de trouver des solutions est difficile à comprendre pour moi.</p>
<p>Je
recommande fortement aux clients expatriés de contacter directement le
médiateur bancaire s'ils ont des problèmes avec les banques suisses.</p>
<h2><strong>Quel est votre message aux Suisses de l'étranger qui s'impatientent de plus en plus avec les banques et les élus?</strong></h2>
<p>Il
ne fait aucun doute que le secteur bancaire peut prendre sa part du
blâme. Mais le gouvernement est également en faute avec son approche
centrée sur le libre marché. Les milieux d’affaires n'ont pas non plus
offert beaucoup de soutien pour atténuer les problèmes.</p>
<p>Cela montre l'inégalité des rapports de force en Suisse.</p>
<p>Je
lance un appel à tous ceux qui sont sur le point de perdre patience:
n'oubliez pas qu’une première série de mesures a été prise pour
s'attaquer au problème des services bancaires équitables pour les
clients suisses à l'étranger. Le grand public et les politiciens sont
pleinement conscients des problèmes. Mais il faudra encore un certain
temps pour trouver une solution viable.</p>
</div></section>Congrès des Suisses de l'étranger à Bâle en 2017urn:md5:d778cf2a0c20a57169694f9f98ed816a2017-08-18T19:01:00+02:002017-08-21T09:37:47+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Comme la musique et les paroles ne changent pas d'une année à l'autre, on vous publie d'avance le compte-rendu. <br /><br />Peu importe que les pseudo délégués (non élus) le votent ou pas; depuis des dizaines d'années ils ne sont que de pauvres guignols sans aucun pouvoir et priés de voter ce qu'on leur dit, ça ne va pas changer maintenant. </p>
<p><strong>En demande : </strong></p>
<p>1) les Suisses de l'étranger ne veulent pas être considérés comme des citoyens de seconde zone. <em>( Spécial Award au journal le Temps qui a osé titrer avec ce titre plus qu'éculé) </em><br /><br />2) les Suisses de l'étranger veulent des subventions de la Confédération pour un peu tout, et que le Conseil Fédéral, dont ils ignorent en majorité le fonctionnement donne des ordres à l'économie privée, à la BNS pour qu'elle fasse baisser l'euro, à Postfinance pour qu'un leur ouvre un compte à bon marché, et à Swiss pour avoir des billets pas cher. <br /><br />3) les Suisses de l'étranger veulent qu'on continue à perfuser de subventions le machin de l'Alpenstrasse qui ne sert à rien et qui se prend râteau sur râteau à chaque fois qu'il demande quoi que ce soit aux autorités. Autorités qui ne sont pas dupes du fait que le CSE n'a rien d'un parlement faute d'être élu et représentatif et que sur les 750 000 suisses à l'étranger, 999 °/°° au moins ne sont pas adhérents de l'OSE voire l'ignorent complètement. </p>
<p>4) Les Suisses de l'étranger sont contre la fermeture des consulats en Europe et dans les zones à faible croissance de population d'expat. </p>
<p>5) les Suisses de l'étranger sont indignés des déclarations maladroites faites peu avant le Congrès par ( UDC,PDC,PLR,PS,.. barrez la mention inutile) . En 2017 le champignac a été décroché par le PLR avec la réduction des rentes AVS à l'étranger. </p>
<p><strong>En réponse :</strong></p>
<p>Le Conseiller Fédéral de service, <em>( Cette année c'est Alain Berset qui a perdu le tirage à la courte paille et qui se tape le dîner de cons</em>) réaffirme que les Suisses de l'Etranger sont les ambassadeurs de la Suisse et que le Conseil Fédéral compte beaucoup sur eux ( pour arrêter de brailler ? ). </p>
<p>Désolé pour les déclarations malencontreuses de la maladroite de service, mais de touts façons, dormez tranquille, on ne fera rien. </p>
<p><br />Les autorités ne manqueront pas de promettre d'étudier avec attention les demandes de la Cinquième Suisse auxquelles une réponse (1) sera apportée l'année prochaine. <br /><br />Salut, tchuss et à l'année prochaine. </p>
<p>Si vous avez raté la version 2016, c'est pas grave, les questions et les réponses étaient les mêmes. </p>
<p>Si vous comptez rater la version 2018, c'est pas grave, tout pareil. </p>
<p>Dommage, l'élection de Remo Gysin avait suscité quelques espoirs, mais il semble que le système l'a rapidement mis au pas et prié de se taire. </p>
<p><br />(1) réponse que nous vous livrons en exclusivité avec un an d'avance. "Nein, nicht möglich, zu teuer. <br /><br /><br /><br /><br />Edit : nous avions oublié le sujet du vote électronique. Promis à 100% il y a deux législatures, il est maintenant promis à 2/3 pour l'avenir .... ben voyons </p>L'OSE le machin qui sait s'intéresser aux vrais problèmes.urn:md5:aa0b1ebebe0276660aa25cd7eefa2c9a2017-07-21T20:39:00+02:002017-07-21T19:39:43+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Si vous lisez le détail de ce billet, vous apprendrez <br /> - que la banque qui facture le moins cher aux Suisses de l'étranger est donc Raiffeisen avec 20 francs par mois. <br /> - que un Suisse de l'intérieur peut payer jusqu'à 15 francs par mois pour son compte <br /> - que la codirectrice de l'OSE trouve normal qu'un SUisse de l'étranger paie plus cher mais pas trop. <br /><br />Normal donc de payer plus cher que 15 francs, mais pas 20 francs tout de même. </p>
<p>Le sujet sur lequel s'agite l'OSE est donc de l'ordre de moins de 5 francs par mois, soit environ 50 francs par an pour chaque Suisse de l'étranger concerné. </p>
<p>Quand on sait que moins de 1% des 700 000 suisses de l'étranger votent pour élire ce machin, qui concerne donc 7 000 suisses environ dans le monde, soit 7 000 * 50 = 350 000 francs par an. </p>
<p>Quand on sait que le budget officiel de l'OSE est de plus de 3 millions de francs suisses annuels, mais que cela n'est que la partie émergée de la galaxie de machins qui sont financés par le DFAE et la générosité publique .. on rigole. </p>
<p><strong>Suisse Frais bancaires: expatriés discriminés?
<p face="tahoma" style="font-size: 8pt;" color="#00CC00" align="left"> -
2017-07-18 60 vues
</p>
</strong>
<img src="http://fastnews.ch/img/data/072017/596df842c4495.jpg" title="Suisse Frais bancaires: expatriés discriminés?" alt="Suisse Frais bancaires: expatriés discriminés?" /><br />
<div class="description_page" style="direction: ltr;"><p> La colère
gronde parmi les Suisses qui vivent à l'étranger. En effet, les banques
helvétiques taxent de plus en plus lourdement leurs comptes. Des frais
bien supérieurs à ceux des Suisses qui vivent au pays, racontent La
Liberté, L'Express, L'Impartial ainsi que Le Nouvelliste mardi. Au point
que les expatriés crient à une discrimination injustifiée. </p>
<p>Et
les journaux de donner des exemples. Ainsi Postfinance, la banque de la
Poste, facturait 5 francs en 2013 les comptes des Suisses de l'étranger.
Aujourd'hui, ceux-ci doivent débourser depuis cette année 25 francs par
mois (voire 30 si le compte est muni de moins de 7500 francs) contre
zéro franc pour les clients domiciliés en Suisse qui possèdent plus de
7500 francs par mois. </p>
<p>Mais les banques classiques exigent elles
aussi des taxes élevées. Ainsi Raiffeisen applique des frais mensuels de
20 à 40 francs, UBS demande 30 francs, Credit Suisse fait payer pour sa
part 40 francs par mois. Et la facture de la Banque cantonale
fribourgeoise est encore plus salée, avec 50 francs de frais mensuels,
selon les journaux. Ceci alors que les frais pour un client habitant en
Suisse se montent en moyenne de 8 à 15 francs. </p>
<p><strong>Réglementations internationales invoquées</strong></p>
<p>Pour
expliquer ces surcoûts exigés pour la gestion des comptes des
expatriés, les établissements financiers évoquent la lourdeur des tâches
administratives, suite à des nouvelles réglementations internationales
plus strictes. </p>
<p>Le problème c'est que les 775'000 Suisses qui
vivent à l'étranger n'ont pas le choix. Ils sont obligés d'avoir un
compte en banque en Suisse pour recevoir ne serait-ce que les rentes
AVS, contracter une assurance maladie ou gérer des dépenses diverses au
pays. </p>
<p>Interrogée par les journaux, la directrice de
l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE), Ariane Rustichelli,
comprend que les coûts soient un peu plus élevés pour les expatriés.
Mais les frais sont tels aujourd'hui qu'ils contribuent à faire de nos
compatriotes vivant à l'étranger «des citoyens suisses de deuxième
classe», selon elle. </p>
<p><strong>Motions à Berne</strong></p>
<p>Du coup, l'OSE a
fait appel à l’intergroupe parlementaire Suisses de l’étranger pour
défendre sa cause. Une motion de la Commission extérieure du Conseil
National a été déposée le 3 juillet pour que les expatriés aient accès
aux services de PostFinance aux mêmes conditions que celles pratiquées
en Suisse. </p>
<p>Le sénateur tessinois Filippo Lombardi a lui aussi
déposé une motion aux Etats en juin pour que les grandes banques offrent
des comptes à des conditions raisonnables aux Suisses de l’étranger. </p>
Créé: 18.07.2017, 11h34</div></p>Trump et Swisscommunity, même procédés, même intelligenceurn:md5:a3a51276d635eb39b5732f782df724982017-06-11T11:25:00+02:002017-06-11T10:25:05+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Le président Trump est actuellement l'objet d'une polémique dont vous retrouverez les principaux éléments ici : </p>
<p><a href="https://www.slate.fr/story/146691/trump-bloquer-concitoyens-twitter" hreflang="fr" title="https://www.slate.fr/story/146691/trump-bloquer-concitoyens-twitter">https://www.slate.fr/story/146691/trump-bloquer-concitoyens-twitter</a></p>
<p>En effet, comme il a beaucoup d'opposants et peu d'arguments de fond à leur opposer, sa réaction est celle d'un adolescent avec son compte facebook, bloquer les gens dont il ne veut pas lire les arguments. </p>
<p>C'est son droit le plus strict lorsqu'il utilise son compter personnel @realdonaldtrump. </p>
<p> Mais en revanche, quand il utilise le compte @potus, compte fonctionnel du président des Etats Unis, c'est beaucoup plus grave. <br />De quel droit un président des Etats Unis se permettrait-il de priver des citoyens d'un lieu de discussion sur la politique US. </p>
<p><strong>Les connaisseurs noteront que Swisscommunity fait exactement la même chose. </strong></p>
<p>D'une main, se prétendre le "forum de tous les suisses de l'étranger" se présenter auprès des autorités comme représentant légitimement avec l'OSE les Suisses de l'étranger (1), de l'autre main pratiquer la censure et l'exclusion. </p>
<p>Cela vous étonne de la part d'un pays démocratique. Bah oui, mais l'argument d'autorité est aussi le joker de ceux qui n'ont pas d'argument rationnel à opposer. Il faut donc leur laisser. </p>
<p><strong>Mais il reste une question non résolue à ce stade. Qui a l'Alpenstraße s'est fait teindre les cheveux en orange ? </strong><br /><br /><em>(1) sachant que sur près de 700 000 suisses de l'étranger à peine un pour mille participent aux "élections mécaniquement truquées" de l'OSE et la LSetr a bien montré que le parlement n'était pas dupe de la non représentativité de l'OSE en refusant de l'inscrire dans la loi. </em> </p>Congrès UASF Vichy 2017urn:md5:c617490b88341c938eba2f238c385e3b2017-04-30T08:53:00+02:002017-04-30T10:56:16+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Voilà ... la terrible absence de suspens vient de prendre fin. Il y avait 13 candidats aux 12 emplois fictifs de conseiller au CSE. <br /><br />Pour éviter de vexer qui que ce soit, on a créé un 13ème poste encore de fictif-suppléant afin de pouvoir donner un hochet à tout le monde. <br /><br />Ce ne sont pas des élections mais des nominations/cooptations, puisque l'UASF qui ne craint pas le ridicule, continue de refuser de faire voter les 200 000 suisses de France et se contente de faire voter une quarantaine de présidents auto-proclamés. <br /><br />Un programme ? Certainement pas, on attendra les ordres de Berne pour savoir ce qu'on doit penser. Le pauvre journaliste de service en a été pour ses frais et a dû faire parler les "délégués" sur leurs intentions de vote Macron. <br /><br />En résumé, une majorité voteront Macron, en admettant ne pas savoir qui il est ni quel est son programme, mais parce que ça vaut mieux que l'autre. <br /><br />Bref, une élection avec des candidats par défaut, un taux d'abstention forcée très élevée et ... le tout à Vichy ... on ne saurait mieux résumer les rapports de l'UASF et de la démocratie. <br /><br />Signalons également qu'un organisme portant le nom du GEHP a contribué à salir la mémoire des fondateurs de ce dernier en participant activement à cette mascarade. <br /> </p>L'OSE et ses Suisses de .... troisième classeurn:md5:e509e2f24af6c0287a18f084c29f86b32017-03-28T18:58:00+02:002017-03-28T17:58:29+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Comme le dit le communiqué de l'OSE, non, les Suisses de l'étranger ne sont pas des Suisses de deuxième classe; </p>
<blockquote><h1>Réunion du CSE: Les Suisses de l'étranger ne sont pas des Suisses de seconde classe</h1>
<p><img src="http://aso.ch/files/newsletter/pic_0015847001490692751.jpg" class="ImageRight" /></p>
<h2>Le
Conseil des Suisses de l'étranger (CSE) se réunissait ce samedi 25 mars
à Berne pour la dernière séance de la législature 2013-2017. La
discrimination bancaire, les relations Suisse-UE et la présence mondiale
des médias publics suisses ont été évoquées. </h2>
<p> </p>
<p><strong>Plainte contre PostFinance : retrait de la résolution</strong>.
Les années passent et les banques suisses continuent de mettre des
bâtons dans les roues des Suisses de l’étranger qui veulent maintenir
une relation bancaire avec leur pays d’origine. Alors qu’une partie du
Conseil des Suisses de l’étranger voulait exprimer son ras-le-bol en
attaquant en justice la banque PostFinance, la majorité a finalement
décidé de privilégier la voie du dialogue avec la Confédération et le
secteur bancaire helvétique. Le CSE a donc chargé le comité de l’OSE de
s’emparer maintenant du dossier de la discrimination bancaire et
proposer des solutions d’ici au Congrès d’août 2017.</p>
</blockquote>
<p>Grâce au CSE, ils vont devenir des Suisses de troisième classe. <br />Heureusement, ils n'ont pas de mémoire et oublient que les "négociations" qu'ils ont confiées à l'OSE ont déjà eu lieu il y a des années et se sont heurtées pour partie à des fins de non recevoir et pour partie à des promesses ridicules de l'OSE dont nous vous avons dit ici même qu'elles ne tiendraient pas la route, ce qui s'est une fois de plus vérifié. <br /><br />Et pendant ce temps là nos lecteurs, eux (1), continuent de bénéficier de services bancaires suisses tout à fait "normaux", et non menacés de clôture. <br /><br />Vous n'avez besoin de rien ? L'OSE a ce qu'il vous faut. <br /><br />(1) offre valable dans 15 pays uniquement mais qui représentent ensemble un très gros % des expatriés. <br /><br /></p>Le naufrage continueurn:md5:840be829756c761797bc4d9ef0b8a2742017-03-15T14:48:00+01:002017-03-15T14:48:38+01:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p class="title entry-title" itemprop="name">Vous trouverez ci-dessous une publication de Nasha Gagnebin. Il nous semble important de préciser, sans remettre en cause ce que dit l'auteur, de préciser qu'il entretient un peu la confusion entre la responsabilité de l'UASF - responsable au premier chef des anomalies dénoncées - et l'OSE - responsable de laisser faire, dans le pays où réside la plus grande "colonie" de Suisses de l'Etranger, l'exact contraire de ce qu'elle est son président préconisent. <br />
</p>
<h1 class="title entry-title" itemprop="name"><a href="http://nashtags.blogspot.com/2017/03/les-elections-au-conseil-des-suisses-de.html" rel="bookmark" itemprop="url" data-item-type="post" data-id="8472850943336725108">Les élections au Conseil des Suisses de l'Étranger: une vaste farce.</a>
</h1>
<div class="article-content entry-content" itemprop="articleBody"><div style="text-align: justify;">
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-BdxFpZvY8ZY/WMV_FYBEeOI/AAAAAAAAAXA/B-S_eayG-30qAyjsXJdZW91c0TXkOZ4YACLcB/s1600/ASO_OSE_Logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img src="https://3.bp.blogspot.com/-BdxFpZvY8ZY/WMV_FYBEeOI/AAAAAAAAAXA/B-S_eayG-30qAyjsXJdZW91c0TXkOZ4YACLcB/s200/ASO_OSE_Logo.jpg" height="151" border="0" width="200" /></a></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le
Conseil des Suisses de l'Étranger va bientôt connaître des élections.
Toutefois, et cela fait des années que je dénonce cette situation, ces
élections, sensées représenter la communauté suisse expatriée et ses
intérêts, sont totalement opaques, antidémocratiques et peu
représentatives. Étonnant pour un pays comme la Suisse à la démocratie
si vivante.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">En novembre 2016, je me suis renseigné auprès des autorités en la matière, à savoir l'Union des Associations Suisses de France (<a href="http://www.uasfrance.org/" target="_blank">UASF</a>) et de l'Organisation des Suisses de l'Étranger (<a href="http://aso.ch/fr" target="_blank">OSE/ASO</a>) sur les modalités d'élection. </span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">La
Présidente de l'UASF m'a très gentiment et avec bienveillance expliqué
la marche à suivre. Toutefois, l'OSE a eu des réponses plutôt gênantes
qui ont soulevé bon nombre d'interrogations.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">L'OSE
et l'UASF m'ont indiqué qu'il fallait bien être membre d'une
association reconnue par l'UASF afin de se présenter à ces élections
ainsi qu'afin de pouvoir élire. Cela pose plusieurs problèmes
démocratiques.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Voici la réponse de l'OSE apportée par email:</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">«(...)
Il est vrai qu’aujourd’hui, les élections au CSE se déroulent dans la
plupart des pays encore à travers les associations suisses.</span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">L’OSE a cependant entamé de sérieuses réflexions pour qu’à l’avenir, tous les Suisses de l’étranger puissent participer aux </span><span style="color: black;">élections au CSE, ce qui ne va pas sans susciter des oppositions assez importantes.</span></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="color: black;">Lors de sa séance d’août 2016, le Conseil des Suisse de l’étranger a adopté une directive sur l’élection au CSE. Dans cette </span><span style="color: black;">directive,
le CSE a voulu donner la liberté aux pays qui le désirent d’élargir
leur base électorale. Ainsi, en 2017, plusieurs pays </span></em><em style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="color: black;">offriront la possibilité à tous les Suisses de leur pays de résidence d’élire leurs délégués au CSE (vous pouvez trouver les </span><span style="color: black;">directives <a href="http://aso.ch/fr/politique/elections-du-cse-2017" style="color: #009eb8; display: inline; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; outline: none; text-decoration: none; transition: color 0.3s;" target="_blank">sur notre site</a></span><span style="color: black;">). C’est le cas du Royaume-Uni, qui prévoit un </span><span style="color: black;">système mixte : une partie des délégués étant élus par les associations suisses et l’autre partie étant élue par les Suisses du </span><span style="color: black;">Royaume-Uni dans leur ensemble. Les Suisses résidant au Royaume-Uni qui souhaitent participer à l’élection peuvent </span><span style="color: black;">découper un bulletin dans la Revue Suisse et élire par poste.</span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Par ailleurs, deux projets pilotes d’élection électronique auront lieu au Mexique et en Australie. Dans ces pays, tous les </span><span style="color: black;">Suisses de l’étranger disposant d’une adresse e-mail pourront élire leurs délégués au CSE par internet en 2017.</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Comme vous le voyez, l’OSE entreprend cette année des pas importants en direction d’une élection plus démocratique en ce </span><span style="color: black;">sens qu’elle ouvre la base électorale du CSE. Il s’agira de tirer les leçons de ces expériences et de voir comment modifier le </span><span style="color: black;">processus d’élections pour tous les pays pour les élections de 2021.</span></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Comme pour tous les changements, les doutes et les oppositions ne sont pas négligeables, raison pour laquelle le CSE a </span><span style="color: black;">décidé d’avancer pas à pas.</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">En vous remerciant de votre compréhension,</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></em></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Meilleurs messages.»</span></em><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ce courriél est un bon début. Toutefois, cela n’est pas suffisant. </span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">En effet, le CSE se targue d’être représentatif des intérêts des Suisses de l’Étranger. Un seul constat s'impose: c’est faux ! </span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><strong><br /></strong></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><strong>Comment est-il possible de s’arroger le droit de prétendre représenter les Suisses de <span style="color: black;">l’Étranger
alors que seuls les membres des Clubs peuvent se présenter et élire ?
C’est opaque, non-transparent, antidémocratique </span><span style="color: black;">et cela engendre très probablement une sorte de mafia électorale où les arrangements se font entre petits </span><span style="color: black;">amis.</span></strong></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Ce qui est dingue, c'est que l'OSE a écrit dans son courriél «<em>L’OSE a cependant entamé de sérieuses réflexions pour </em></span><em style="color: black;">qu’à l’avenir, tous les Suisses de l’étranger puissent participer aux élections au CSE, ce qui ne va pas sans susciter des </em><em style="color: black;">oppositions assez importantes.</em><span style="color: black;">» </span><span style="color: black;">J<strong>’ai du relire cinq fois cette phrase pour être bien certain d’avoir compris que la «démocratie» allait </strong></span><span style="color: black;"><strong>soulever des oppositions importantes. C’est fou...</strong></span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Cela
fait 10 ans que je vis en France. Cela fait dix ans que chaque jour, je
prend la défense ou explique la Suisse aux Français </span><span style="color: black;">parfois
très arrêtés sur les clichés. Cela fait bientôt 4 ans que je travaille à
l’Assemblée nationale pour un groupe politique et que </span><span style="color: black;">je
sème dans les discours que j’écris ci et là des petits bons points à la
Suisse. Le pays se retrouve être cité dans des discours </span><span style="color: black;">tant
en commission qu’en tribune dans l’Hémicycle sur le travail, la
formation, le social, la santé, ou encore l’apprentissage et est </span>mis en valeur avec bien évidemment l’accord des Députés pour qui j’écris ces discours.</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><strong>Je
crois que ce travail fait certainement plus pour la défense de la
Suisse et de son image à l’étranger que des membres de clubs qui </strong></span><span style="color: black;"><strong>s’élisent entre eux</strong></span><span style="color: black;"><strong>. </strong>Le résultat est là: le CSE n’est pas très diversifié, l’âge est plutôt vieillissant à part quelques exceptions, et </span>n’est pas absolument pas représentatif de la diaspora helvétique.</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: red;"><strong>Je
ne sais pas si l'OSE se rend compte mais dans le cas où une amicale de
Jass était immatriculée auprès de l’USAF, cela signifierait que seuls
les membres jouant au Jass et payant une cotisation d'adhérent
pourraient élire et se présenter au CSE. <span class="s1">On marche sur la </span>tête !</strong></span></span><span style="color: #333333; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Comment pouvons-nous accorder un seul instant du crédit à ce genre de façon de faire ?</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">La France a su réellement se prendre </span><span style="color: black;">en
main: d’abord sous un système de Conseil des Français de l’Étranger
élus sur des listes partisanes, ensuite par l’élection de </span><span style="color: black;">Députés Français de l’Étranger.</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">En Suisse, les joueurs de Jass élisent des joueurs de Jass. C’est juste incroyablement dingue...</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ensuite, les expérimentations se font dans des régions très petites:</span><span style="color: black; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">- 6 pour l’Australie;</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">- 2 pour le Mexique;</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">- 4 pour le Royaume-Uni.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="color: black; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Donc
au final, une élection directe ne concernera que 12 membres sur 120
membres de l’Étranger. En outre, pour le Mexique et l’Australie, l'OSE
explique dans son courriél que l’élection </span><span style="color: black;">sera électronique. Très bien. </span><span style="color: black;">Toutefois, seront-ce des candidats membres de Clubs Suisses ? Là encore, il n’y a aucune </span><span style="color: black;">raison qu’un Conseil politique tel que le CSE envoie et présente des délégués membres de Clubs autant divers que des </span>associations sportives ou des clubs de jass…</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Je ne sais pas si les politiques suisses et l'OSE réalisent l</span><span style="color: black;">’incongruité de la chose mais c’est </span><span style="color: black;">vraiment très étrange quand on y réfléchit...</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Cela
fait donc 10 ans que je vis à l’étranger. Cela fait 10 ans que je dis
que ce système est défaillant et ne permet aucune réelle </span><span style="color: black;">représentativité ni même légitimité.</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Dans
son courriél, l'OSE parle de doutes engendrés par ces changements:
c’est bien évidemment tout naturellement que des sociétés
s’auto-désignant </span><span style="color: black;">et s’auto-élisant y voient donc des doutes quant à un nouveau système plus démocratique, plus transparent !</span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Rien </span><span style="color: black;">que la phrase «</span><em><span style="color: black;">Comme pour tous les changements, les doutes et les oppositions ne sont pas négligeables, raison pour laquelle le CSE a </span><span style="color: black;">décidé d’avancer pas à pas.</span></em>» devrait faire s'interroger, au sein de l’OSE, sur le système bancal que l’organisation a soutenu pendant tant d’années.</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Il faut vraiment faire changer les choses.</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Comment peut-on être pris au sérieux dans les revendications politiques que </span><span style="color: black;">formule le CSE quand ses représentants ont été désignés parmi un cercle restreint dont souvent l’adhésion est payante. </span><span style="color: black;">Est-on </span><span style="color: black;">dans un suffrage censitaire !?</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: "Helvetica Neue Light", HelveticaNeue-Light, "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; margin: 0; outline: none; padding: 0;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: black;">Bref, je ne sais plus si j’ai envie de tenter l’expérience et de vouloir m’investir pour l’OSE tant le système semble </span><span style="color: black;">défaillant et anti-démocratique. Une farce. Un réel déni de démocratie.<br /><br />Je ne cautionne aucunement cela.<br />Nasha Gagnebin <br /><br />La source est ici<a href="http://nashtags.blogspot.fr/2017/03/les-elections-au-conseil-des-suisses-de.html" hreflang="fr"> http://nashtags.blogspot.fr/2017/03/les-elections-au-conseil-des-suisses-de.html</a><br /></span></span></div>
</div>
</div>Petit changement d'outil et d'ergonomieurn:md5:7b6c5c87d48322e316d858338b469bc92016-10-29T18:55:00+02:002016-10-29T17:56:14+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Le bétisier du Titanic vous manquait. </p>
<p>Bah oui, le temps qu'on rouvre un accès, qu'il soit validé et que on se procure les dernières boulettes. </p>
<p>Vous pouvez de nouveau vous régaler ici <a href="http://www.suissemagazine.com/sites/uncensoredcommunity/login.php" hreflang="fr" title="Le bétisier du Titanic ">http://www.suissemagazine.com/sites/uncensoredcommunity/login.php</a></p>
<p>Bonne lecture </p>Swisscommunity essaierait-il de devenir le Baedeker du web ? ou bienurn:md5:e32cf444c25acef85ab2cc83f01cd3fc2016-10-23T08:38:00+02:002016-10-24T14:39:06+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Qui ne connait pas ce célèbre guide à couverture rouge inventé par un allemand éponyme dans la première moitié du XIXème siècle et que les collectionneurs s'arrachent. <br /><br />Il était connu pour sa précision, certes mais aussi - en tout cas en Suisse - pour ses jugements à l'emporte pièce dont la finesse n'était pas la qualité première. Parmi les célèbres formules peu appréciées en Suisse, on y lisait .. "<em>le Valais : des crétins et des goitreux implorent votre pitié, ne vous laissez pas attendrir</em>". (sic) . Certes à l'époque, le manque d'iode et un rien de consanguinité avait pu fabriquer dans Alpes quelques malades de la thyroïde, mais quand même. </p>
<p>Voilà que depuis une semaine, SC qui s'ennuie toujours en petit comité n'a rien trouvé de mieux que de débattre de Suisse Magazine. La raison en est un de nos gentils lecteurs et abonnés qui a cru bon de nous faire spontanément un peu de publicité sur SC en invitant les Suisses à découvrir Suisse Magazine. <br /> <br />Que n'avait-il pas fait là le malheureux. Aussi tôt la patrouille des rageux, qui n'ont jamais lu Suisse Magazine de leur vie se mit à hurler à la mort. Le chef de meute est un bien connu comique réfugié dans une zone de la République française où l'on craint que les restes de radiation atomiques aient provoqué .. des effets un peu proches de ceux que Baedeker dénonçait en Valais. De mauvaises langues racontent que l'individu en question n'est plus à même de tenir une conversation sensée que le guidon d'une moto et que dans les deux cas, il finit souvent dans le fossé. On aimerait voir des photos, mais comme en général c'est lui qui les fait .. on ne peut pas être partout. <br /><br />En revanche, d'autres voix se sont élevées pour souligner que disposer d'un magazine indépendant était une nécessité pour le démocratie. Merci aussi à notre ami de Chine qui visite de temps à autre le blog et qui, sans forcément en approuver le contenu, y trouve au moins le ton et la rédaction distrayante.Et merci à ceux qui nous ont adressé des demandes d'abonnement, que nous avons déclinées pour d'évidentes raisons. </p>
<p>N'oublions pas Mme Google, l'autre modératrice immodérée, qui histoire d'essayer de détourner l'attention de ces messieurs avec ses moyens limités, a aussitôt lancé un fil sur la prostitution en se demandant si en Suisse les prostituées étaient indépendantes. Compte tenu de la proximité de l'Alsace et de la Suisse, on a espéré un moment un projet de reconversion, mais non ... modératrice un jour, modératrice toujours, et tant pis si les clients voient sur la porte de SC plus des feux rouges que des redlights. </p>
<p>Special award aussi à une aimable "non lectrice" qui trouve Suisse Magazine sympa bien que un peu socialiste et gauchiste. (sic) Quand on sait à quel point d'autres ont accusé par le passé le Messager Suisse d'être beaucoup trop conventionnel, nationaliste au sens "défense des valeurs suisses", voire trop proche de l'UDC a une époque où il avait publié une publicité payante de l'ASIN et où son rédacteur en chef était candidat au Conseil National sur les listes UDC de Fribourg, .. on peut rire gentiment. Peut-être Suisse Magazine est-il à gauche de la pensée de ladite contributrice, ce qui .. est le cas de la majorité des terres émergées. </p>
Malheureusement, la "police de la pensée conforme" qui sévit sur Swisscommunity a obtenu le résultat habituel, le "nouveau membre", horrifié, a fermé son compte et détruit la conversation, qui ne subsiste donc que dans nos mémoires et dans quelques copies soigneusement conservées. ( bah oui ..) <br /><br />Mais la quantité de bêtises haineuses écrites par le modérateur sans modération réfugié dans un pacifique belliqueux ne peut pas rester sans réponse. Ne pouvant répondre sur Swisscommunity qui ne pratique par le dialogue contradictoire ni le droit de réponse, nous répondrons donc ici. <br /><br />Passons sur le peu d'intelligence des deux modérateurs qui critiquent un magazine qu'ils ne lisent pas et confondent ce que publie le magazine dans ses pages avec ce que son rédacteur en chef peut - ailleurs - avoir comme opinions. Suisse Magazine s'est toujours efforcé de rester factuel et le plus neutre possible. Mais évidemment, factuel, objectif et neutre, il y en a qui sont obligés d'aller voir dans le dictionnaire ce que cela peut vouloir dire. L'un des modérateurs ne lit pas Suisse Magazine, publication francophone, donc dans un langage qu'il semble avoir un peu de peine à pratiquer, on peut le comprendre. L'autre ne le lit plus depuis que le magazine, après avis d'un docteur en histoire de la Sorbonne, a refusé un de ses papiers """historiques""" où étaient rassemblées sur une malheureuse page tellement d'erreurs grossières qu'on aurait pu un moment penser à un concours. Bref, chacun à sa raison de cracher sur le magazine. On lui avait même proposé de corriger nous-même et de publier sous sa signature, ce qui était le but ltime, mais non, cela n'a pas convenu. Tant pis. <br /><br />En revanche, que ceux qui se prétendent connaisseurs du sujet, n'aient toujours pas compris la position d'un groupe de démocrates dont je fais partie au sujet de Swisscommunity et de l'OSE, ça devient plus inquiétant. <br /><br />Eh non, je ne me bats pas et ne me suis pas battu contre l'OSE ni pour sa disparition. Au contraire, nous (le groupe) nous battons depuis près d'un demi-siécle pour qu'une OSE réformée puisse enfin jouer le rôle de "parlement des Suisses de l'étranger" dont elle porte faussement le nom. Nous nous battons non pas pour la réduire et l'étouffer mais pour l'étendre et la solidifier. Le problème est que cela passe avant tout par une démocratisation sérieuse de son collège électoral, qui aujourd'hui ne rassemble que quelques dizaines de représentants d'association plus ou moins électives, lesquelles représentent ou plutôt rassemblent quelques % des Suisses de l'étranger. Les fins analystes de la politique suisse auront noté que la thèse que nous défendons depuis un demi-siècle .. est depuis deux ans la thèse du nouveau président de l'OSE, M. Remo Gysin, qui a fait diverses déclarations en ce sens au Congrès de Genève, notamment. Ils noterons que c'est aussi la thèse de la Confédération et de son Parlement, qui a, malgré le lobbying de l'OSE, refusé d'inscrire cette dernière dans la loi, lui reprochant d'être "un organisme trop privé". Ils noteront aussi qu'un autre docteur en histoire, Rudi Wyder, ex directeur de l'OSE pendant un quart de siècle, rend justice aux initiateurs de cette thèse dans son livre sur les 100 ans de l'OSE. A<strong>utrement dit, les thèses au sujet de l'OSE que les modérateurs se sont employés à faire disparaitre de Swisscommunity sont celles du président de l'OSE, et du parlement fédéral. Amusant non ?</strong> Ah oui, j'oubliais .. ce ne sont pas les thèses de toutes les "factions" de l'OSE. Le faisceau français, notamment, s'oppose à cette démocratisation et, craignant sans doute de ne pas être réélu par une élection démocratique, s'accroche au statut quo, quitte à aller à l'encontre des directives .. de l'OSE, on le lit aisément dans la Revue Suisse. Alors non, le groupe dont je parle, qui n'est pas constitué en association et qui traverse plusieurs associations, n'est pas plus que moi un "ennemi de l'OSE" mais bien plutôt un "fidèle exigeant" navré par les freins mis à l'action du président. <br /><br />C'est d'ailleurs la même chose en ce qui concerne Swisscommunity. Il suffit de lire les billets ici rassemblés pour voir qu'en aucun cas nous ne sommes des ennemis de l'idée de base de Swisscommunity. Rassembler sur le web des suisses de l'étranger et leur offrir un média de discussion est une excellente idée, et même si l'outil était perfectible, il avait le mérite d'exister. En revanche le web n'est pas un terreau compatible avec les méthodes de pensée du moyen-âge et les procès en sorcellerie. Aujourd'hui, à part quelques fidèles qui parfois tournent un peu en rond, et les rageux déjà cités, il n'y a sur SC que des Suisses de passage qui viennent y chercher des renseignements pratiques et repartent aussi tôt. En son temps, nous avions également posté de très nombreuses réponses pratiques et juridiques, toutes effacées par une exclusion formelle. Ce que l'OSE peine à comprendre, et ce n'est pas son groupe de modérateurs étrangers à la notion même de modération qui pourra lui expliquer, c'est que la modération ce n'est pas la police de la pensée. On n'attire pas des jeunes sur un forum si tous les débats y sont interdits, toutes les erreurs sanctionnées, et si un minimum de liberté de parole n'y règne pas. Parmi les tics les plus mortifères des modérateurs, on relève ... la propension de l'un à mélanger modération et imposition de ses propres vues personnelles, dont la violence fait légitimement peur, et la propension de l'autre à penser (si on peut dire), que un débat se nourrit par le postage à la chaîne de liens google répondant mal à une question qu'elle n'a pas comprise sont navrantes. Et le résultat est .. 35 000 inscrits alors qu'il y a 700 000 suisses dans le monde, et surtout sur les 35 000 inscrits, plus de 32 000 soit 92% qui ne se sont pas connectés depuis plus de 3 mois, autrement dit qui sont partis et ne reviendront sans doute jamais. Belle victoire des modérateurs, outre les gens qu'ils ont mis dehors, leur modération fait fuir plus de 90% de la population. <br /><br /><strong>Alors non Monsieur, Madame les pittbull de service, ce n'est pas l'idée et l'existence de Swisscommunity que nous combattons, c'est le sabotage en règle que vous faites d'un forum qui était parti d'une excellente idée et qui devait rassembler des Suisses de l'étranger</strong>. Vous avez un certain temps cru bon de prétendre que le problème de Swisscommunity c'était moi-même et un certain nombre de mes amis. Seulement voilà, vous nous avez exclus depuis bien longtemps et vos résultats sont toujours aussi catastrophiques et .. comble de l'ironie, ceux de vos débats qui sont actifs sont .. ceux qui parlent des disparus .. <br /><br />Trois points encore. Contrairement à ce que vous avez pu écrire à droite à gauche, le droit du web n'est pas comme vous voudriez qu'il fut. Le forum est lisible depuis la France et partiellement écrit et modéré depuis la France, aussi le droit français et notamment les textes de 1881 (droit de la presse) et 2004 (LCEN) lui sont parfaitement applicables nonobstant une clause de for qui est sans portée sur le plan pénal. Toujours d'un point de vue jurisprudence française, déjà référencée ici même, le forum est un forum public et non pas un forum fermé. Ceci pour notamment trois raisons. D'une part la "cible" qu'il vise est la cible de l'ensemble des Suisses de l'étranger, une communauté trop large pour être un "groupe fermé", de seconde part , le nombre d'inscrits ( 35 000) est déjà beaucoup trop important pour revendiquer le statut de groupe fermé, et de troisième part les mesures de contrôle d'accès sont non seulement insuffisantes mais encore inefficaces, ainsi que le montrent .. les billets ici publiés et ce que tout le monde sait.<br /><br />Ainsi ce qui est publié sur SC relève notamment du droit français de la presse, c'est à dire aussi des infractions de diffamation publique et par ailleurs du délit civil de dénigrement. Nous en reparlerons. <br /><br /><strong>Enfin ce n'est pas sans un certain étonnement que nous notons que selon le peu Pacifique modérateur de Swisscommunity, agissant comme préposé de l'OSE et engageant la responsabilité de cette dernière, affirme que les ambassadeurs de Suisse en France qui se suivent et le DFAE auraient à se plaindre de Suisse Magazine, et lui auraient infligé des sanctions financières, conduisant par ailleurs à un arrêt qui réjouirait tout le monde, dont le motard maladroit. Là aussi, nous en reparlerons. <br /><br /><br />Mise à jour le 24 Octobre <br />L'Ambassade a bien entendu immédiatement démenti avoir tenu de tels propos (ce dont, en ce qui nous concerne, nous ne doutions pas une seconde), et a adressé une demande de rectification à l'OSE. <br /><br /></strong><br />
<blockquote><p class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Arial','sans-serif'; FONT-SIZE: 10pt" lang="FR-CH">Cher
Monsieur,</span></p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 12pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Arial','sans-serif'; FONT-SIZE: 10pt" lang="FR-CH">Votre
message m'est bien parvenu. J'ai pris note de cette nouvelle querelle, que je
déplore. Par conséquent j’ai transmis votre demande et un démenti de l’ambassade
aux représentants de l'OSE. Il n'est en effet pas admissible que soient
attribués à notre ambassade des propos que nous n'avons jamais
tenus</span></p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 12pt" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Arial','sans-serif'; FONT-SIZE: 10pt" lang="FR-CH">Bien
cordialement,</span></p>
</blockquote>
<strong><br /> <br /></strong><br /> <br /><br /> <br /> <br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /><p><br /> </p>Leçon de motourn:md5:351e001fb3157cc50b62f2455adb379b2016-10-19T19:41:00+02:002016-10-19T18:41:15+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p><em>Ecoute les orgues, elles jouent pour toi<br />
Il est terrible, cet air là<br />
J'espère que tu aimes, c'est assez beau non ? <br /><br />(..) <br />
<br />
Quoi tu me regardes, tu n'apprecies pas ?<br />
Mais qu'est-ce qu'ya là-dedans, qui te plait pas ? <br />
Pour moi c'est idem que ça t'plaise ou non<br />
J'te l'rejoue quand même ..</em>.. </p>
<p>Les gens qui savent lire reconnaitront l'emprunt au grand Serge. <br />Les abrutis qui ne conçoivent l'utilité d'un journal que pour se protéger du soleil se torcheront avec et s'imprimeront ce requiem au derrière. <br /><br />A part ça, pauvre victime diminuée par les radiations de nos expériences nucléaires passées, saches que nous gardons précieusement copie de tes éructations, qui engagent non seulement ta responsabilité mais aussi celle de tes mandants, le tout sur un territoire de droit français et sur un forum qui n'a rien de privé, compte tenu de la faiblesse de ses moyens de protection et de son grand nombre d'abonnés. </p>Pourquoi les promesses de l'OSE resteront du venturn:md5:45e270717c1b64a81a301b384760384a2016-08-08T18:52:00+02:002016-08-08T17:52:24+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Parce que les gens qui émettent ses promesses n'étudient pas même leur faisaibilité et se contentent de politique politicienne. </p>
<p>Exemple en matière d'e-voting <a title="http://www.rts.ch/info/suisse/7921067-la-suisse-reste-largement-en-retard-en-matiere-d-administration-en-ligne.html" hreflang="fr" href="http://www.rts.ch/info/suisse/7921067-la-suisse-reste-largement-en-retard-en-matiere-d-administration-en-ligne.html">http://www.rts.ch/info/suisse/7921067-la-suisse-reste-largement-en-retard-en-matiere-d-administration-en-ligne.html</a></p>Congrès du "centenaire" de l'OSE : Rienurn:md5:ff1c415bdce084dd9e10b451aa4d30352016-08-07T10:41:00+02:002016-08-07T22:15:37+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p><em><strong>Rien,</strong></em> c'est ce qu'écrivait parait-il Louis XVI sur son journal quotidien le 14 Juillet 1789 et c'est une bonne mesure de la distance entre ce "parlement" et le vrai peuple. <br /><br />Passons d'abord sur les inexactitudes historiques. <br />On prétend fêter le centenaire des congrès de l'OSE et pourquoi pas du CSE. Si l'OSE - une OSE qui était à l'époque une branche de la NSH/SHG, ce qui n'a rien à voir avec le machin actuel - a bien été créée en 1916, le reste n'a pas suivi. <br />La première réunion de Suisses de l'étranger date de 1918 à Bâle. L'escroquerie intellectuelle qui consiste à affubler du titre de parlement une réunion de gens a demi cooptés et ne représentant que quelques caciques d'associations ne date que des années 70-80 (ainsi que le fait justement remarquer le docteur Wyder qui, après avoir dirigé le machin pendant un quart de siècle, prend un intéressant recul d'historien) (1) . </p>
<p>Le <em><strong>Rien</strong></em> se réunissait donc dans la salle du Conseil National et ne se sentait plus d'importance. Bon, une moitié est absente comme d'habitude, et même le président Gysin n'a pas osé occuper le perchoir, qui est réservé à des gens élus et non nommés. L'entrée était interdite au bon peuple et réservée aux gens qui avaient payé leur écot à l'OSE pour l'ensemble du congrès ... Quand on vous dit que tout cela est un truc privé, c'est privé et ca reste privé. D'après les vidéos de début de séance, il n'y avait pas foule dans les tribunes, d'ailleurs. </p>
<p>Le président Gysin avait fait les jours précédents et dans les médias de courageuses déclarations identiques à celles de 2015 sur la nécessité de démocratiser enfin le<strong> Rien.</strong> C'est d'ailleurs assez étonnant de voir comment ses courageuses déclarations externes ne correspondent pas du tout à ce qui est pratiqué ensuite en interne. Entre les deux explications possibles, d'une part celle d'un visionnaire qui essaie de faire bouger les choses et qui n'est pas suivi par son staff et d'autre part celle d'un pur politique qui considère que ses discours n'engagent que ceux qui les écoutent, difficile de trancher. </p>
<p>Les sujets traités ( compte-rendu partiel), ne surprendront personne. <br /><br />Sur les assurances maladies, AVS etc.. , échec de la politique illusoire de l'OSE qui en sera réduite à tenter de passer des partenariats avec de coûteuses assurances privées. Cela fait plus de 25 ans que nous le disons, mais ils vont finir par le comprendre.<br /><br />Sur les comptes bancaires, après le rateau pris par l'OSE dans sa démarche illusoire auprès des banques, et l'annonce bruyante de la merveilleuse solution Postfinance, on se rend compte - là encore nous vous l'avions annoncé depuis le début - que Postfinance n'est pas une solution, et on admet que Postfinance a complètement réduit le service en dessous de ce qui avait été annoncé. <br /><br />Un malheureux conseiller du CSE tente de faire discuter une motion qui pourrait avoir un impact politique. Il est mis en absolue minorité sur l'entrée en matière après diverses interventions expliquant - dans la salle du Conseil National - <em>qu'ici on ne fait pas de politique</em>. Bah oui on obéit, on demande, on se fait dire on et on s'écrase .. Ainsi va le <strong>Rien</strong> des Suisses de l'Etranger. <br /><br />Sur le vote électronique, on commence tout doucement à annoncer que les Suisses de l'étranger à qui on l'avait promis pour 2015 puis pour 2019 s'en passeront aussi. On est passé de 13 cantons équipés à 5 seulement homologués ... si tu recules quand j'avance etc .. Et belle sortie de piste pour une des co-directrices, qui semble n'avoir pas conscience que la Confédération cherche à faire des économies et qui plaide pour qu'on maintienne une pluralité de systèmes de votes sous des prétextes de sécurité Visiblement elle confond éparpillement coûteux faute de direction sérieuse et sécurisation d'un système d'information, et si c'est à des gens comme cela que l'avenir de l'OSE est confié, ça fait peur. </p>
<p>Quant à la démocratisation, moins on en parle mieux ça vaut et après quelques échauffourées dans les débats, on en reste au fait que tout ceci est renvoyé devant les faîtières nationales.Ce qui veut dire en France que tous les espoirs sont placés dans l'UASF. La
première faîtière du monde représentée par 12 délégués ne peut pas se
permettre d'aller à l'encontre des recommandations démocratiques qu'elle a
elle-même approuvées le 5 août en compagnie d'une soixantaine de membres du
CSE. Les paris sont ouverts. Les Paris aussi. </p>
<div class="gmail_extra">On ne peut que sourire - jaune - en écoutant le programme de la co-directrice qui cherche un avenir à l'OSE. Priorité n°1 : le vote électronique. Depuis le temps que c'est une priorité et que l'OSE se prend des rateaux, c'est courageux. Priorité n°2 la communication. A l'heure ou l'édition papier de la Revue Suisse est en voie de disparition faute d'argent ... c'est très courageux. Priorité n°3 les jeunes. L'OSE a cru bon en 2015 de créer un parlement des jeunes. C'est quoi un parlement des jeunes ? Ben c'est comme un parlement de la cinquième Suisse. Ils ne sont pas élus mais cooptés ou désignés. Et à part un ou deux mouvements juste avant les congrès annuels : <strong>RIEN</strong>. Et d'où sortent ces priorités ? D'un sondage de 12 questions adressées aux 130 délégués dont 80 n'ont même pas pris les 5 minutes nécessaires pour cliquer une réponse. RIEN on vous dit, <strong>RIEN </strong></div><p>Bref, une chose très positive, la diffusion en live stream de la fête du <strong>Rien</strong> ( qui d'ailleurs était incompatible firefox, quand on plaide pour le multisystèmes on essaie de se l'appliquer), qui permet de profiter de ce bel été pour visiter la vraie Suisse et pas cet espèce de parodie hors sol de démocratie. <br /> </p>
<p>(1) amusant d'ailleurs de voir que Rudolf Wyder cite positivement le GEHP, qui a toujours à l'époque insisté sur le caractère non démocratique du CSE, alors que ce qui porte maintenant le nom GEHP a totalement capitulé devant cette parodie de représentation. </p>Quand la démocraatie nous vient d'Allemagneurn:md5:042cec987022331accf8e5b4edc3598d2016-05-13T09:57:00+02:002016-05-13T10:07:45+02:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Nous avons abondamment souligné et félicité l'OSE pour le vent de démocratie que tente d'y faire souffler le nouveau président, Remo Gysin. <br /><br />Il s'est même attaqué à l'un des tabous de l'OSE, et a enfin admis que ce qui s'autoproclame "parlement de la cinquième Suisse" ne représente, et encore sur base indirecte que quelques petits % des Suisses dans le Monde. </p>
<p>Autre tabou, il a évoqué largement la possibilité, déjà mise en oeuvre en UK, que ce ne soit plus une dizaine de présidents d'associations munis d'une quarantaine de pouvoir et représentant parfois des associations quasiment privées de membres, ou dont les membres ne sont pas suisses ou qui sont des associations fonctionnelles dont les membres sont des donateurs et non des membre actifs qui élisent le CSE mais que cette élection soit démocratiquement ouverte aux électeurs suisses de l'étranger. <br /><br />Dès le congrès 2015 de Genève, cette proposition a été diversement accueillie. Certains ont compris que c'était là le seul moyen à terme pour l'OSE de survivre et d'obtenir sa légitimité. D'autres ont préféré s'accrocher à leurs sièges mal obtenus et lutter contre cette démocratisation qui leur fait peur. <br /><br />La Revue Suisse a repris ces recommandations. <br /><br />Et en France ? Bah côté UASF c'est le grand silence, on reste "entre soi'" et on s'abstient visiblement de parler ouvertement du sujet. <br /><br />Selon nos sources, c'est à dire des témoignages de membres directement présents à AGEN, puisque la presse "libre" n'est pas bienvenue aux congrès UASF, la co-directrice présente a même expliqué clairement mais off pourquoi elle pensait que cette ouverture n'était pas une bonne idée. </p>
<blockquote><p>Elle considère qu'élire des personnes qui ne seraient pas investies dans des
associations, des fondations, des clubs ou autres, mais seraient seulement
inscrites sur les listes électorales n'aurait pas l'effet suffisant de défendre
les intérêts des Suisses de l'étranger. C'est l'argument qu'Ariane a développé
hier.</p>
</blockquote><em>NDLR : L'autre codirectrice de l'OSE, qui sauf erreur de notre part n'était pas présente au Congrès, conteste que ces propos aient été tenus. Nous investiguons, mais face à un témoignage direct de participants, l'avis de quelqu'un qui n'était pas là nous semble un peu fragile. </em>
<p>Toujours est-il que la consultation du site UASF nous parle de <em>congrès apaisé</em>, de<em> minute de silence,</em> d'un<em> temps fort qui fut l'élection du bureau</em>, d'une <em>conférence d'économiesuisse</em>, d'une <em>partie officielle qui n'en dit toujours pas un mot</em>, d'une <em>conférence sur l'écologie</em>, et d'une grande <em> partie festive</em>. <br /><br />Le papier de Swissinfo dit la même chose, insistant sur le fait que l'UASF a cessé de se battre en interne, en oubliant un peu que la méthode a surtout consisté à exclure ou à laisser partir ceux qui ne pensaient pas comme la présidente. <a title="http://www.swissinfo.ch/fre/congr%C3%A8s-des-suisses-de-france_l-esprit-d-agen-souffle-l-apaisement-/42125150" hreflang="fr" href="http://www.swissinfo.ch/fre/congr%C3%A8s-des-suisses-de-france_l-esprit-d-agen-souffle-l-apaisement-/42125150">http://www.swissinfo.ch/fre/congr%C3%A8s-des-suisses-de-france_l-esprit-d-agen-souffle-l-apaisement-/42125150 </a><br /><br />Bref ... au sujet de la démocratisation ... on verra ça ... plus tard ... peut-être. </p>
<p>Il en est tout autrement en Allemagne. </p>
<p><a title="http://www.swissinfo.ch/ger/aso-deutschland_die-angst-der-aso-vor-der-bedeutungslosigkeit/42141602" hreflang="fr" href="http://www.swissinfo.ch/ger/aso-deutschland_die-angst-der-aso-vor-der-bedeutungslosigkeit/42141602">http://www.swissinfo.ch/ger/aso-deutschland_die-angst-der-aso-vor-der-bedeutungslosigkeit/42141602</a></p>
<p>Sans aucune langue de bois, le président Gysin, qui n'avait malheureusement pas pu venir en France, souligne que sauf à s'ouvrir, l'OSE court un très gros risque de perte de sens et de légitimité. </p>
<p>Les chiffres sont donnés sans aucun trucage et avec une grande transparence.<br /><br /><em>On ne peut pas se contenter d'une 40aine de clubs vieillissants, dont certains cultivent l'entre-soi au point d'effaroucher les nouveaux membres, et avoir comme programme la soirée raclette-fondue</em>. Clubs qui ont 20% de membres non suisses et qui de fait sont "électeurs indirects" du CSE.<br /><br />A peine 3% des Suisses de par le monde (mais c'est à peine mieux en Allemagne) sont représentés par l'OSE. On ne peut pas continuer à appeler Parlement un organe aussi peu représentatif. </p>
<p><strong>La comparaison est assez atroce pour la France.</strong> Il y a autant de clubs OSE en Allemagne qu'en France, alors qu'il y a plus de deux fois plus de Suisses en France. <br /><br />L'OSE en Allemagne admet une représentativité de 2 à 3% (selon qu'on compte ou pas les non Suisses), ce qui par une simple règle de trois met la représentativité de l'OSE/UASF en France aux alentours de 1% comme nous l'avons toujours dit. <br /><br />Et en Allemagne on s'en inquiète et on cherche des solutions. </p>
<p>Et en France, on expulse tout ce qui réclame de la démocratisation et on s'autocongratule d'être enfin "entre soi et apaisés". <br /><br />Nous vous en reparlerons </p>chapeauurn:md5:d3f9de1df583a602a60bcd47d67ebf842016-03-16T10:19:00+01:002016-03-16T10:19:25+01:00Philippe AlliaumeSwisscommunity-la saga d'un naufrage <p>Suite de l'affaire </p>
<p>http://www.suissemagazine.com/sites/smblog/dotclear/index.php?post/2016/03/14/Cela-devait-arriver</p>
<p>On reconnait les gens intelligents non pas au fait qu'ils ne se trompent jamais mais au fait qu'ils savent reconnaitre les erreurs et surtout les corriger. </p>
<blockquote><p class="name"><a href="https://www.swisscommunity.org/ajxforms/MemberProfileDialog.php?account_id=36709" class="profile cboxElement">Thomas Schneider</a> écrit:</p>
<p class="originalText" id="text28250">Apparemment,
il s’agit d’une mécompréhension de notre part que l’exclusion aurait
été déjà décidée. Nous avons maintenant réactivé les Amicales des
Suisses du Périgord sur SwissCommunity.org. Nous vous prions de bien
vouloir excuser cette erreur.</p>
</blockquote>
<p>C'est visiblement le cas du Webmestre et cela méritait d'être signalé. </p>